« C’est une erreur » : François Hollande s’en prend à Emmanuel Macron
Ce 20 mars 2023, la réforme des retraites est passée avec le 49.3, sans vote de l’Assemblée. La motion de censure transpartisane n’a pas eu la majorité absolue à 9 voix près. Un passage en force que l’ex-président de la République avant Emmanuel Macron a qualifié « d’erreur » ce mardi lors de l’émission Les Matins sur LCI.
François Hollande n’a pas hésité à s’en prendre à son successeur, évoquant une réforme mal placée en plein « moment de crise » .
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« Nous sommes dans un moment de crise »
À une époque, François Hollande et Emmanuel Macron étaient assez proches. Ils avaient même partagé un diner comme deux amis. Mais, depuis quelques semaines, l’ex-président français a du mal à être d’accord avec son successeur. Plus précisément, François Hollande ne partage pas la décision d’Emmanuel Macron quant à l’adoption de la réforme des retraites par le 49.3.
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Ce mardi, il était l’invité d’Adrien Gindre dans l’émission Les Matins sur LCI. Lors de cet entretien, l’ancien chef d’État a avoué que le moment n’était pas opportun pour une telle réforme.
Pour lui, Emmanuel Macron aurait au moins dû attendre que la crise s’essouffle avant de présenter le texte.
« Nous sommes dans un moment de crise qui vient après une succession d’erreurs. Faire une réforme des retraites lorsqu’il y a de l’inflation, une guerre en Ukraine, des préoccupations… Ce n’était pas à ce moment-là que les Français étaient prêts à comprendre le sens de ce qui leur était proposé » , a déclaré François Hollande.
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François Hollande : « Il y a eu une erreur de contenu aussi »
S’il a eu le soutien d’Elon Musk, Emmanuel Macron n’a plus vraiment celui de François Hollande sur le sujet des retraites.
« Il y a eu une erreur de contenu aussi. Demander à ceux qui travaillent tôt et dur, plutôt qu’à ceux qui détiennent du patrimoine et du revenu, ou les employeurs eux-mêmes. Une erreur de méthode aussi, et c’est celle-là qui est en cause, d’avoir privilégié un accord politique, en l’occurrence avec une formation de droite plutôt qu’avec une partie des syndicats, pour avoir une vraie négociation » , a ajouté l’ex-président de la République.
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