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Covid-19 : Omicron BA.2 bientôt majoritaire en France, une nouvelle vague en approche ?

Publié par Fanny Jacob le 07 Mar 2022 à 19:04

Tous les Français contaminés à Omicron BA.2 ? C’est en tout cas le scénario catastrophe qui se dessine vu la situation épidémique. Si la pandémie est bien en train de stagner, 50 000 nouveaux cas sont signalés en France chaque jour. Une hausse des contaminations que les autorités médicales avaient prévues. La cause ? La propagation de la souche BA.2, en train de devenir majoritaire dans notre pays.

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BA.2 majoritaire à la place d’Omicron BA.1

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À ce jour, le variant Omicron sous sa version BA.1 est le variant du Covid-19 le plus répandu en France. Actuellement, on estime à un peu plus de 80 % des contaminés à BA.1 contre 20 % pour les autres variants tels qu’Alpha ou Delta. Alors que nous observions une grande décrue épidémique, voilà que le nombre de cas positifs repart à la hausse. Mais alors pourquoi ? En réalité, les virologues pensent que cette augmentation des contaminations est due à l’émergence de la version BA.2 d’Omicron en France. Plus contagieux, mais un peu moins grave, BA.2 est en passe à devenir majoritaire en Hexagone d’ici à quelques semaines.

Une mauvaise nouvelle en apparence, mais une nouvelle qui pourrait s’avérer bénéfique pour faire passer le Covid d’un stade épidémique à un stade endémique. En effet, BA.2 demeure toujours le variant Omicron. À ce jour, même s’il a muté, Omicron est le dernier variant du Covid-19 en date. Notez bien que nous avons découvert nos premiers cas en France à l’automne. Omicron BA.2 pourrait même être le dernier variant du Covid de cette épidémie. À voir si un BA.3 finit par se révéler. Néanmoins, avant de « terminer la pandémie » , BA.2 va nécessairement devenir majoritaire dans le monde, et donc en France. D’ailleurs, d’après Santé Publique France, le sous-variant BA.2 concerne 38 % des contaminations sur le territoire.

Risque-t-on de nouvelles hospitalisations de masse ?

Pour l’heure, le corps médical n’a pas vraiment de réponses. Pour certains, la propagation massive de BA.2 signe la fin de l’épidémie. Pour d’autres, il s’agit surtout d’une haute période à risque où les cas positifs vont repartir de plus belle. D’après Pascal Crépey, épidémiologique, « le niveau de protection prodigué par les vaccins contre le Covid-19 reste le même face à BA.2. Le contrôle que l’on exerce sur BA.1 est suffisamment fort pour empêcher BA.2 de changer la dynamique épidémique » .

Selon lui, et en accord avec beaucoup de chercheurs (sans constituer l’immense majorité), BA.2 va devenir majoritaire. Par contre, cela ne veut pas dire que les hospitalisations vont s’accentuer. Actuellement, celles-ci sont d’ailleurs en diminution. D’autant que nous avons maintenant assez d’outils pour faire face à BA.1. Finalement, BA.2 est très similaire à ce dernier. À titre informatif, 22 253 personnes sont hospitalisées pour le Covid-19. 2 079 patients ont été admis en soins critiques.

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