Les variants de retour en force cet hiver ? Olivier Véran répond (vidéo)

Publié par Gabrielle Nourry le 13 Oct 2021 à 15:45

Invité sur le plateau de Franceinfo ce mercredi matin, Olivier Véran s’est exprimé au sujet de la situation sanitaire en France. Bien que les contaminations au Covid-19 semblent reculer, le ministre de la Santé appelle à rester prudent. Découvrez ses propos dans la vidéo ci-dessous.

La situation sanitaire s’améliore

Bien que l’épidémie de Covid-19 semble poursuivre sa décrue sur le territoire français, Olivier Véran appelle à la prudence. « Nous n’avons pas encore écrasé le virus et on aurait tort de considérer que l’épidémie est totalement derrière nous » , a alerté le ministre de la Santé ce mercredi.

Depuis quelques jours, on constate d’ailleurs une augmentation du taux d’incidence dans 19 départements. « Depuis deux, trois jours, il y a une stagnation, voire une petite augmentation du nombre de contamination » , a précisé Olivier Véran.

Cette légère augmentation n’est pas une surprise puisque les Français retrouvent leurs habitudes. La reprise de l’activité et le contexte météorologique sont deux facteurs importants. « Il fait plus froid, plus humide et l’automne et l’hiver les virus circulent un peu plus » , a détaillé le ministre de la Santé.

La vaccination est une priorité selon Olivier Véran

Le ministre de la Santé appelle donc de nouveau à « pousser la vaccination avec la première dose pour ceux qui ne l’ont pas eue et les doses de rappel pour les plus fragiles » . Olivier Véran estime qu’encore trop peu de Français sont vaccinés. 2,2 millions de personnes âgées ou présentant une comorbidité n’ont reçu aucune dose de vaccin.

« On demande au Parlement de nous laisser la possibilité jusqu’à l’été de déclencher des mesures de freinage » si l’épidémie repart à la hausse, indique le ministre de la Santé. La prolongation du pass sanitaire a d’ailleurs été présentée ce jour au conseil des ministres.

Olivier Véran s’est tout de même montré positif. « J’espère qu’il n’y aura pas de nouvelle vague, aujourd’hui on n’a pas de raison de penser qu’il y ait une vague parce qu’il n’y a pas de nouveau variant identifié sur la planète » , rassure-t-il.