Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Science

Guerre en Ukraine : Tchernobyl bombardé, quels seraient les risques ?

Publié par Camille Lepeintre le 14 Mar 2022 à 20:22
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Mercredi dernier une coupure d’électricité a eu lieu à la centrale nucléaire de Tchernobyl, actuellement sous le contrôle des forces Russes. Depuis leur invasion en Ukraine, beaucoup s’inquiètent quant aux risques d’un possible bombardement sur le site nucléaire. Quels seraient-ils ?

>>> À lire aussi : La Russie a pris le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl

Les risques d’un bombardement à Tchernobyl

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Depuis la catastrophe désastreuse de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, elle serait mise à l’arrêt depuis plus de 30 ans. Francis Sorin, membre honoraire du Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire (HCTISN) s’est intéressé à la question lors d’un entretien avec CNEWS : « Le réacteur accidenté est recouvert d’une sorte de sarcophage, les trois autres seraient en cours de démantèlement » . La centrale nucléaire est donc sujette à un processus de déconstruction des déchets radioactifs.

« S’il y a un bombardement, il faudra se demander si les éléments combustibles vont être dénoyés » , a poursuivi Francis Sorin en faisant référence à certains éléments combustibles retenus dans des piscines et destinées à assurer le refroidissement des éléments usés. Le principal risque serait « les rejets et des petites explosions d’hydrogène » , mais aussi « des fuites de radioactivités » , pouvant induire à « des aérosols » (substance chimique en suspension dans l’air).

Tchernobyl bombardement risques

Des risques moins importants que l’explosion de 1986 ?

Toujours selon l’expert, si une nouvelle catastrophe voit le jour à Tchernobyl, le risque serait « moindre sur le plan de leurs nuisances radioactives » . Il s’explique en rappelant aux autorités et aux populations, qu’il ne faut pas comparer un bombardement sur une centrale nucléaire en action et un autre sur une centrale à l’arrêt :  il « ne faut pas prendre exemple sur l’accident de Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011 » , il s’agissait « d’explosions sur un réacteur en service, qui a tout libéré d’un seul coup. La radioactivité était très importante » .

Abonnez vous à la Newsletter TDN

 Des propos donc, qui se veulent rassurants.

>>> À lire aussi : Guerre en Ukraine : Plus de contact avec Tchernobyl, un danger imminent ?