Disparition d’Émile : « C’est certainement… », cette intime conviction du maire du village

Publié par Elodie Gros-Désir le 21 Nov 2023 à 8:04

Très médiatisé depuis la disparition d’Émile, le maire du Vernet, François Balique est plein de certitudes. Interviewé, ce 18 novembre, dans le 13 h 15 de France 2, l’élu s’est fait une idée très précise des habitants du hameau. Il s’est confié sans langue de bois.

Plus de traces d’Émile depuis 4 mois

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Cela fait maintenant quatre mois que la famille d’Émile est sans nouvelles du garçonnet. Et les espoirs s’amenuisent.

S’ils n’écartent aucune piste, les enquêteurs ne parviennent pas à identifier de suspects. Et, après s’être un temps concentrés sur un jeune du village, il semblerait qu’ils soient revenus au point de départ. Une situation décourageante pour la famille du petit Émile, mais aussi pour les habitants du Vernet qui espèrent un dénouement heureux à cette affaire.

Soucieux de faire avancer l’enquête, c’est d’ailleurs volontiers qu’ils se sont prêtés au jeu des questions/réponses. Ainsi, les premiers jours de l’enquête, ils se sont rendus sans broncher à la boulangerie du village, momentanément aménagée en salle d’interrogatoire.

Disparition d'Émile : les certitudes du maire du Vernet

« C’est comme une famille »

Parmi eux, le maire de la ville, François Balique. Interrogé, ce 18 novembre, dans le 13 h 15, il a expliqué : « J’étais indirectement témoin de la personne qui habite juste à côté de là où Émile a disparu. Donc, il est normal que j’apporte mon témoignage. En fait, cette personne était avec moi dans la montagne au moment où Émile a disparu. C’était la question qui pouvait se poser » .

En ce qui le concerne, il n’y a pas de doute : aucun de ses administrés n’est responsable de la disparition du garçonnet. Il est convaincu que s’il y a eu enlèvement ou pire, le méfait a été commis par une personne de passage. « Nous, on se connait. On sait que les gens n’ont pas pu faire une chose pareille, mais les enquêteurs n’ont pas d’apriori » , a-t-il déclaré.

« C’est certainement pas quelqu’un du village, ça, c’est sûr. Je n’ai même pas de doutes sur le fait que quelqu’un soit susceptible d’avoir fait une chose pareille. C’est comme dans une famille. On se connait quand même. Je suis maire depuis suffisamment longtemps. Je connais mes administrés. Là, je vous parle du fond du cœur, du fond de ma pensée » , a-t-il martelé.