Mr. Bricolage : Énorme scandale pour la construction d’un nouveau magasin
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À Carnac, un magasin Mr. Bricolage a été construit. Le problème ? Pour sa construction, une trentaine de menhir datant de plus de 7000 ans ont été rasés.
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Un site historique rasé pour la construction d’un Mr. Bricolage
Décidément, les polémiques s’enchaînent pour certains magasins. Après l’histoire lié à Leroy Merlin et le salarié d’Auchan, on parle maintenant de Mr. Bricolage.
Grosse polémique à Carnac (Morbihan). Ce 7 juin, a été signalé la destruction d’au moins trente-sept menhirs, situés sur le site du chemin de Montauban. Ces stèles étaient d’une hauteur qui se situe entre 50cm et un mètre.
C’est Christian Obeltz, archéologue amateur, qui sonne l’alerte le 2 juin par le biais d’un post sur un blog. Publié sur le site de l’association Sites et Monuments, le billet dénonce « plusieurs aménagements brutaux » . Ces derniers ont été entrepris « aux abords des alignements de menhirs de Carnac, dénaturant ce site mondialement connu » .
Sur le lieu, un magasin de bricolage a été construit après la délivrance par la mairie de Carnac, en août dernier, d’un permis de construire à la société Au marché des druides.
Les menhirs, qui ont désormais disparu, constituaient sans doute l’un des ensembles les plus anciens de France. Ils dateraient de 5480 à 5320 avant notre ère.
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La mairie se désole et le gérant du magasin réagi
Actuellement, le Mr Bricolage est en train d’être achevé. Les menhirs, eux, n’y sont plus. Pourtant, le lieu où s’est construit le magasin a été inscrit en 2015 à l’Atlas des patrimoines. Une plateforme qui référence tous les sites archéologiques du pays.
En 2015, une première demande de permis de construire avait été retoquée par la mairie. À l’époque, c’est l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) qui avait réalisé un diagnostic. Le rapport faisait état de la probable découverte d’un « alignement mégalithique inédit » .
Et pourtant, quelques années plus tard, tout a été rasé. La mairie se désole d’une telle construction. Elle avance qu’un examen du dossier a été réalisé avant la délivrance du permis de construire. La deuxième demande envoyée à la mairie répondait à toutes les exigences.
Le gérant du Mr. Bricolage s’est défendu dans les colonnes d’Ouest-France. Il affirme : « Je ne connais pas les menhirs ; des murets, il (…) en existe partout » . Ce dernier affirme que s’il avait été au courant de la valeur archéologique du lieu, il aurait fait les choses différemment.
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