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Meurtre de Lola : 38 plaies, viol… le témoignage terrible du médecin légiste au procès

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Le procès de la principale suspecte dans le meurtre de la jeune Lola, 12 ans, s’est ouvert ce 17 octobre 2025. Dans ce cadre, plusieurs témoignages ont été entendus devant la cour, dont le témoignage du médecin légiste qui a examiné le corps de l’adolescente.

Le procès de Dahbia Benkired s’est ouvert pour le meurtre de Lola

Le 14 octobre 2022, le corps de Lola, âgée de 12 ans, est retrouvé dans une malle à proximité d’un immeuble du 19e arrondissement de Paris. Très rapidement, une suspecte est arrêtée, il s’agit de Dahbia Benkired, une SFD de 23 ans sous OQTF, hébergée chez sa sœur.

Une sœur qui habite la même résidence que les parents de la jeune Lola. L’affaire a fait beaucoup parler dans les médias. Et trois ans après les faits, l’accusée est finalement jugée depuis ce 17 octobre 2025, tandis que le procès de Cédric Jubillar s’achevait.

Le procès de Dahbia Benkired a débuté avec une déclaration de l’accusée, laquelle a demandé pardon à la famille pour son acte. Mais, pour la famille de Lola, et notamment sa maman, qui a souvent pris la parole depuis les faits, il ne manque plus que justice soit faite.

La médecin légiste qui a examiné la victime s’exprime

Afin de juger correctement l’accusée et prononcer la peine adéquate, de nombreuses preuves et plusieurs témoignages ont été présentés devant la cour. Et, ce 20 octobre 2025, c’est le médecin légiste qui a examiné le corps de la jeune Lola, 12 ans, qui s’est exprimé.

Durant les investigations des autorités, il était apparu que Dahbia Benkired, 27 ans désormais, avait certainement torturé et abusé de Lola avant de la tuer. Et, selon les révélations du médecin légiste, cette thèse serait confirmée.

La médecin légiste a rédigé plusieurs rapports à ce sujet et a participé à une reconstitution des faits. D’après la praticienne, comme le révèle Le Parisien, le corps de Lola présentait plusieurs plaies ainsi que des « manifestations d’asphyxiques ».

Le viol de Lola confirmé par les experts ?

« J’ai pu noter principalement des lésions traumatiques en région cervicale et dorsale », explique la médecin. Mais aussi « des plaies piquantes » et un « petit pneumothorax ». Des plaies ont été contactées sur les mains, les pieds, les bras aussi, ce qui suggère que la victime ait été maintenue de force.

Des « lésions traumatiques visibles » ont aussi été vues sur les parties génitales de Lola. 38 plaies, au total, ont été découvertes, notamment dans le cou et dans le dos. Des plaies faites par des objets tranchants, à première vue. Des photos ont d’ailleurs été présentées devant la cour.

L’accusée nie les sévices sexuels

Le viol de Lola aurait aussi été confirmé par des experts, notamment en raison d’un « traumatisme hémorragique » au niveau des parties intimes. Selon la légiste, il y aurait bien eu pénétration. L’accusée, elle, nie cette accusation.

« Moi, je ne l’ai jamais touchée », assure l’accusée. Sauf que, lors de l’audience, le président a rappelé de précédentes déclarations faites par la jeune femme. Des déclarations où elle affirmait avoir « touché les seins et que vous lui avez imposé un cunnilingus ».