Michel Barnier atteint d’un cancer ? Les résultats sont tombés
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Récemment, le premier ministre de la France, Michel Barnier, a subi une opération de chirurgie en urgence. Après plusieurs examens médicaux, les résultats sont enfin là.
Michel Barnier, le candidat inattendu
Depuis le 5 septembre 2024, Michel Barnier est le premier ministre français. Il succède alors à Gabriel Attal, à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron.
Mais, à peine plusieurs semaines à la tête de Matignon et il peine à gagner en popularité. C’est même l’inverse. Il faut dire qu’il était le candidat que personne n’attendait.
Après la dissolution de l’Assemblée nationale, qui a plongé Emmanuel Macron dans une tourmente politique, la gauche a remporté la majorité (bien que très faible) aux législatives. Nous nous attendions donc à voir la nomination d’un candidat de gauche pour devenir premier ministre.
Mais, après une longue attente, laissant le pays sans leader, Emmanuel Macron a fini par nommer un Républicain à ce poste, et non un membre de la gauche.
Un homme politique très peu populaire
Michel Barnier était peu attendu, mais il n’était pas un inconnu. Il est notamment célèbre pour avoir mené les négociations liées au Brexit pour l’Union européenne.
Mais, il était aussi connu pour avoir voté contre la dépénalisation de l’homosexualité, il y a déjà très longtemps de cela. Cela a fortement contribué à son impopularité.
Actuellement, le peuple semble ne pas comprendre sa nomination, d’autant que son gouvernement est également issu des Républicains et de Renaissance, en majorité. Ainsi, certains disent qu’il ne fera pas long feu et pourrait même finir par démissionner.
Celui qui a humilié Gabriel Attal à la passation a également prévu d’augmenter les impôts sous peu. Dans ce contexte, beaucoup de citoyens craignent déjà sa politique.
Emmanuel Macron face à une crise politique profonde
À l’issue des élections européennes durant lesquelles les Français ont placé le Rassemblement national en tête des votes, Emmanuel Macron a pris une décision à laquelle personne ne s’attendait. Reconnaissant sa défaite, le président de la République a fait le choix de dissoudre l’Assemblée nationale.
Une décision qui a mené à la tenue de nouvelles élections législatives anticipées. Un choix qui a conduit le président à être vivement critiqué par son entourage. Il faut dire que la décision était particulièrement risquée puisqu’il y avait de fortes chances que le camp présidentiel perde sa majorité à l’Assemblée nationale.
C’est en effet ce qui s’est passé puisque c’est l’alliance des partis de gauches (Nouveau Front populaire) qui est arrivée en tête des suffrages. À la suite de ce résultat, Gabriel Attal a déposé sa démission comme le veut la tradition. Alors que tout le monde espérait un changement rapide de gouvernement, il a fallu patienter près de deux mois.
Le 5 septembre dernier, Emmanuel Macron a finalement fait son choix et a nommé Michel Barnier à ce poste. Un nouveau Premier ministre qui ne fait pas l’unanimité en raison de certaines polémiques, mais aussi de ses premières mesures politiques.
La popularité du président en chute libre
Face à la situation politique de la France ces derniers mois, Emmanuel Macron bat des records d’impopularité. Le chef de l’État fait désormais pire que durant la crise des Gilets jaunes, en décembre 2018, où son impopularité atteignait les 72%.
Dans un sondage Odaxa-Mascaret publié le mardi 24 septembre, 75% des personnes interrogées estiment qu’Emmanuel Macron n’est « pas un bon président ». L’institut souligne qu’il s’agit d’un « record absolu d’impopularité ». Alors qu’on pensait que la situation ne pouvait pas s’aggraver, le chef de l’État vient encore de battre ce record.
Selon le baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du Dimanche publié le dimanche 20 octobre, la popularité du président n’a jamais été aussi basse. Ce sont à présent 78% des sondés qui sont mécontents d’Emmanuel Macron contre 22% de satisfaits.
Emmanuel Macron rejoint ainsi le niveau d’impopularité atteint par François Mitterrand en 1991. Avec ce nouveau record, le locataire de l’Élysée se rapproche également des mauvais sondages de son prédécesseur. Pour rappel, à l’automne 2014, ce même sondage avait enregistré un taux de personnes satisfaites de seulement 13% pour François Hollande.
Alors que sa popularité est au plus bas, les Français ne sont pas les seuls à en avoir contre Emmanuel Macron. De nombreuses personnalités politiques s’agacent de la politique menée par le chef de l’État, à tel point que certains aimeraient le destituer.
Emmanuel Macron (encore) visé par une procédure de destitution
Courant septembre, une procédure de destitution a été lancée à l’encontre d’Emmanuel Macron par le groupe de La France insoumise. Si le texte a été largement rejeté par la commission des lois de l’Assemblée nationale, les députés ne comptent pas baisser les bras.
Les insoumis sont déterminés à relancer la procédure de destitution du chef de l’État. Ils veulent donc essayer de déposer une nouvelle proposition de destitution du président malgré l’échec de la première tentative.
Le groupe de La France insoumise, qui reproche à Emmanuel Macron d’avoir « volé » le résultat des dernières élections, espèrent profiter de leur « niche » parlementaire (une journée durant laquelle le groupe a la main sur l’ordre du jour de l’Assemblée nationale).
S’il y a peu de chance pour que cette procédure aboutisse, puisqu’une destitution du président requiert une majorité des deux tiers à l’Assemblée et au Sénat, il n’est pas impossible que le chef de l’État quitte ses fonctions prématurément.
Michel Barnier opéré en urgence
Est-ce pour cette raison qu’il fait actuellement face à des problèmes de santé, est-ce le stress ? Impossible de le dire. En tout cas, Michel Barnier a récemment eu quelques problèmes d’ordre médical.
Papa de trois enfants, Nicolas, Laetitia et Benjamin, le premier ministre de 73 ans a récemment été hospitalisé. Il a été opéré en urgence à cause d’une lésion cervicale.
Cette opération a eu lieu dans le week-end du 26 et 27 octobre 2024. Une lésion cervicale peut devenir grave si elle n’est pas traitée et sa cause peut l’être tout autant. Mais, la cause de cette lésion n’a pas encore été communiquée.
Néanmoins, nous savons que le premier ministre a passé des tests médicaux lors de son séjour à l’hôpital. Que sait-on de ce qu’il lui est arrivé ?
Des questions sur sa santé
Déjà, ce jeudi 31 octobre 2024, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a pris la parole publiquement pour donner quelques nouvelles du politicien. Quelques jours seulement après son opération, le premier ministre était déjà de retour au travail, selon la porte-parole.
« Il va bien, il a repris le travail après deux ou trois jours de repos, ce qui était normal et nécessaire, comme pour tout le monde », a-t-elle expliqué.
Des examens médicaux
Malgré tout, Michel Barnier attendait les résultats de ses analyses médicales. Et, elles viennent juste de tomber. Son médecin, le Dr Olivier Hersan, a publié un communiqué récent dans lequel il parle de ces analyses.
Ce mardi 19 novembre 2024, dans ce communiqué, nous avons appris que l’analyse « n’a pas retrouvé de cellules suspectes ». Ainsi, il semblerait que cet épisode soit donc isolé d’une maladie, mais il faudra le confirmer.
« Le Premier ministre poursuit ses activités normalement, comme il le fait d’ailleurs », peut-on aussi lire. Et, selon le président de l’Académie nationale de chirurgie, le Pr Olivier Jaffré, cette lésion ressemblerait beaucoup plus « à un abord de ganglion, d’où le délai de l’examen anatomopathologique ».
Cela explique pourquoi le premier ministre a passé des tests pour trouver des « cellules suspectes ». En réalité, il fallait s’assurer qu’il n’avait pas une tumeur. Il y avait un risque « inflammatoire, ou infectieux, ou cancéreux ». Ce dernier serait alors écarté.
Pour le moment, Michel Barnier ne s’est pas exprimé personnellement sur cette opération médicale, mais il semble déjà aller mieux et a repris le travail de manière normale. Nous verrons bien s’il s’exprime sur le sujet dans les jours à venir.
