Michel Barnier confirme la hausse des impôts : voici qui sera concerné
Michel Barnier a informé que les grosses entreprises et les plus fortunés seront mis à contribution pour renflouer la dette publique.
Augmentation des impôts : les grandes entreprises mises à contribution
Son discours de politique générale est examiné à la loupe. L’occasion pour la presse de s’attarder sur le sujet qui fâche : l’augmentation des impôts. Un changement évoqué à diverses reprises par Michel Barnier, mais dont les Français n’avaient pas d’idée précise. Qui sont les principaux concernés ? Et cette augmentation sera-t-elle définitive ?
Devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre a consenti à en dire davantage. Ainsi, il a admis que l’effort de redressement fiscal serait collectif. S’il viendra, pour deux tiers, des réductions de la dépense publique, une hausse d’impôt ne pourra être évitée.
« Ce partage de l’effort nous conduira à demander une participation au redressement collectif aux grandes entreprises qui réalisent des profits importants », explique-t-il pour commencer. « Nous le ferons sans remettre en cause notre compétitivité. Il n’y a pas de partage et de redistribution possible s’il n’y a pas en amont de l’activité et de la production de notre territoire ».
Comme le souligne BFMTV, il n’a toutefois pas indiqué quelle serait les modalités de cette contribution. Les pistes envisagées par le gouvernement seraient une surtaxe de l’impôt des sociétés et une contribution des énergéticiens.
Qu’en est-il des particuliers ?
Mais les entreprises ne seront pas les seules à mettre la main à la poche. Il en sera de même pour les ménages les plus aisés. « Cette exigence nous conduira également à demander une contribution exceptionnelle aux Français les plus fortunés afin d’éviter les stratégies de défiscalisation des plus gros contribuables », poursuit Michel Barnier.
Si le Premier ministre ne s’est pas attardé sur les détails, les rumeurs font allusion au triplement de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, qui débute à 250 000 euros pour les célibataires et à 500 000 euros pour les couples.
Face à de telles annonces, Michel Barnier se justifie : « La situation de nos comptes demande aujourd’hui un effort limité dans le temps qui devra être partagé, dans une exigence de justice fiscale ».