Emmanuel Macron en danger ? Son entourage est très inquiet

Publié par Gabrielle Nourry le 30 Mar 2023 à 10:13

Malgré la violente crise politique et sociale qui secoue le pays ces dernières semaines, Emmanuel Macron a décidé de reprendre les déplacements. Le chef de l’État sera ainsi en visite dans les Hautes-Alpes ce jeudi 30 mars. Un déplacement qui ne rassure pas l’entourage du président de la République.

L’entourage d’Emmanuel Macron s’inquiète pour sa sécurité

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Manifestations sauvages, dégradations, affrontements avec les forces de l’ordre… Les tensions sont vives en France depuis l’usage du 49.3 pour faire passer la réforme des retraites en force. Son utilisation a fortement énervé les Français qui protestent dans les rues ou via les grèves.

Une violente crise qui a même entraîné l’annulation de la visite de Charles III. Malgré le contexte, Emmanuel Macron a indiqué son envie de tourner la page de la réforme des retraites. Ainsi, le chef de l’État sera en déplacement ce jeudi 30 mars. Il s’agit du premier depuis deux mois.

Le président de la République se rendra à Savines-le-Lac (Hautes-Alpes) à la mi-journée. Son déplacement a été annoncé au dernier moment. L’entourage politique d’Emmanuel Macron ne serait pas rassuré. « On est très inquiet. Le pays ne va pas bien, les Français sont à cran et toute la violence remonte vers une seule personne : Emmanuel Macron » témoigne un sénateur auprès du Parisien.

Que fera le président à Savines-le-Lac ?

Dans ce contexte particulièrement tendu, un important dispositif de police sera évidemment déployé en marge de ce déplacement. Emmanuel Macron sera accompagné du ministre de la Transition écologique et du ministre de l’Agriculture. Mais quel est le but de cette visite ?

Ce déplacement a pour objectif la présentation du « plan eau », des mesures de gestion de l’eau. C’est d’ailleurs ce sujet qui était au cœur de la manifestation à Sainte-Soline où plusieurs manifestants ont été gravement blessés. La visite d’Emmanuel Macron à Savines-le-Lac s’annonce express.

Après un discours d’une quarantaine de minutes, le chef de l’État devrait directement retourner à Paris. « Il peut très bien s’arrêter au bord de la route, au milieu d’un village, et improviser une déambulation de quelques minutes pour serrer des mains » suggère un ministre au Parisien. Une improvisation à l’image d’Emmanuel Macron, mais le président prendra-t-il ce risque ?