« On verra ce que ça me coûte » : Omar Sy sort du silence au sujet de ses engagements politiques
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Après ses récentes déclarations au sujet de la guerre en Ukraine, l’acteur Omar Sy est revenu sur les potentiels effets secondaires que cela pourrait avoir sur sa carrière. Reconnu à l’international, l’artiste a peut-être pris des risques, mais il a expliqué ne rien regretter.
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Tête d’affiche du film Les Tirailleurs, Omar Sy n’a pas mâché ses mots au sujet du traitement spécial réservé à la guerre en Ukraine. Cette déclaration au Parisien avait suscité une grande polémique, à laquelle il a pu répondre rapidement, en face caméra, sur Quotidien.
Des valeurs très personnelles
Sur la chaine OuiHustle, le youtubeur interroge Omar Sy sur ce qu’il pense de l’impact de ses propos sur son avenir. Pour le comédien, il n’y a pas d’inquiétude, et il assume même totalement ses propos, pour de bonnes raisons.
« Je fais avec ce que je suis, mes émotions et mes motivations. Les Rohingyas, ça me touche. Et quand tu es touché, tu te demandes ce que tu peux faire. Je le fais, parce que ça me fait du bien, j’en ai besoin. Je le fais avant tout pour moi en fait. J’ai besoin de me dire, je vois ça et je fais quelque chose.«
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Là où beaucoup d’artistes ont peur pour leur carrière, et n’osent pas défendre leurs opinions, l’acteur a préféré prendre le risque. Ses paroles pourraient mettre un terme à sa carrière internationale. Pourtant, ce précipice n’effraie pas l’humoriste de 44 ans, être en accord avec ses valeurs est indispensable à son quotidien.
« On verra ce que ça fait, on verra ce que ça me coûte. Mais au moins, quoi qu’il arrive, je dormirai bien. Je suis en phase avec moi-même. J’assumerai la conséquence de mon action. »
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Des prises de position très engagées
Ses propos polémiques sur la guerre en Ukraine vue par l’Europe ne marquent pas le premier engagement politique de l’acteur. En effet, au moment de l’histoire d’Assa Traoré, il n’avait pas hésité à lui apporter son soutien, peu importe les réactions.
« Assa, c’est pareil. (…) Quand je la vois, elle ressemble à mes sœurs. Je me dis si un de mes frères vivait un truc comme ça et que je n’étais plus là, j’aimerais que quelqu’un vienne en aide à ma sœur. Elle a besoin de soutien, je la soutiens. C’est logique C’est fondamental pour moi. »
En 2020, lors du décès tragique de George Floyd aux États-Unis, Omar Sy avait écrit une tribune dans l’Obs sur ce sujet épineux. Vivement critiqué, il n’avait, encore une fois, reculé devant rien.
« Je sais que ces gens aimeraient me voir ailleurs, trouvent que je ne suis pas à ma place, et c’est bien pour ça que j’y suis. Je paie des impôts en France, je rappelle que je suis citoyen français, et à ce titre, il me semble que j’ai le droit d’appeler à la justice.«
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