IKEA : la tablette à 5 € qui remplace votre table de chevet
On croit tous avoir besoin d’une table de chevet, jusqu’au jour où l’on réalise qu’elle occupe surtout de la place au sol. Dans une chambre exigüe, chaque centimètre compte. C’est précisément là que la petite étagère murale d’IKEA change la donne.
Pour 5 euros, elle offre l’essentiel à portée de main, sans pieds, sans encombrement, et avec un gain de place immédiat autour du lit.
Pourquoi les meubles posés au sol étouffent la pièce
Les volumes d’une chambre sont souvent absorbés par des meubles bas et profonds. Une table de chevet classique mord sur l’espace de circulation, gêne l’ouverture d’un tiroir ou oblige à coller le lit au mur. À l’inverse, une tablette murale libère la plinthe, facilite l’aspirateur et l’entretien, et évite les coins qui accrochent la couette. Dans les pièces étroites, le simple fait de dégager le sol suffit à donner une impression d’ordre et de clarté. Le regard passe sous le plateau, la pièce paraît plus « légère », on respire mieux et l’on circule plus librement.
La solution minimaliste qui coche toutes les cases
Le principe est limpide : une tablette compacte, fixée au mur, qui remplace l’appoint d’une table de chevet sans l’empreinte au sol. Le format 30 × 26 cm suffit largement pour un livre, un réveil, un smartphone, une petite lampe ou un verre d’eau. La façade est épurée, les fixations invisibles, le rendu discret s’intègre autant dans une chambre scandinave que dans un décor plus classique. L’objectif n’est pas de tout poser, mais de ne garder à portée que l’utile. C’est ce tri par le haut qui instaure visuellement le calme.
Installer la tablette au bon endroit change tout
Posée trop bas, la tablette gêne l’oreiller ou la housse quand on refait le lit. Positionnée trop haut, on doit se redresser pour attraper le téléphone. Le bon repère se situe à la hauteur de l’épaule quand on est assis dans le lit, avec 5 à 10 cm de retrait par rapport à la tête de lit pour que les draps ne frottent pas. L’avantage du mur, c’est le réglage millimétré : on place la tablette exactement là où la main va se poser naturellement depuis l’oreiller.
À lire aussi
Une capacité solide pour une tablette aussi fine
La tablette est compacte mais pas fragile. Lorsqu’elle est correctement posée, elle supporte jusqu’à 3 kg. L’important, ce sont les chevilles adaptées au type de cloison. Sur un mur plein, on privilégie des vis à béton. Sur une cloison en plaque de plâtre, il faut des chevilles métalliques à expansion. Deux points de fixation bien alignés suffisent à stabiliser l’ensemble. On trace, on perce proprement, on ancre, on visse, et l’affaire est faite.
Placée seule… ou en duo au-dessus de chaque côté du lit
Dans une chambre double, on imagine facilement deux tablettes symétriques pour reconstituer la fonction « table de chevet » de part et d’autre du lit. On gagne de l’espace au sol pour une plante, un panier à plaids ou simplement du vide, ce qui a beaucoup de valeur dans une petite pièce. On peut aussi décaler l’une des tablettes plus haut pour un coin déco avec une bougie ou un petit cadre, et garder l’autre à hauteur de main pour les objets du soir.
Une palette de couleurs pensée pour se fondre dans la déco
Le modèle existe en blanc, blanc effet chêne, rouge et brun noir. En blanc, la tablette disparaît presque sur un mur clair, parfait quand on veut éviter les ruptures visuelles. En brun noir, elle devient un trait graphique qui cadre la tête de lit. Le rouge fonctionne bien en accent ponctuel, surtout si un rappel de couleur est présent côté linge de lit ou poster. L’effet chêne réchauffe instantanément un mur blanc et dialogue avec un parquet clair.
Quand une tablette remplace trois meubles
C’est le point souvent sous-estimé. Avec une tablette murale, on n’a plus besoin d’une table de chevet, d’une lampe à poser et, parfois, d’un vide-poches. Une applique murale orientable au-dessus de la tablette suffit pour la lecture. Un chargeur fixé sous le plateau avec un adhésif double-face et un passe-câble discret évite les fils qui pendent. Le soir, on pose téléphone et lunettes ; le matin, on ne voit plus rien traîner. Le résultat se lit sur la facture d’électricité autant que sur l’ambiance générale de la pièce quand la lampe de chevet n’est plus allumée en permanence.
À lire aussi
Les alternatives si vous avez besoin de plus de rangement
Si la tablette ne suffit pas, on peut empiler visuellement. Une tablette pour l’appoint, et au-dessus une seconde plus courte pour un cadre ou un serre-livres. Dans un studio, on crée un linéaire qui part de la tête de lit pour rejoindre un coin bureau compact, le tout sans toucher au sol. La gamme propose justement des longueurs supérieures pour créer une petite bibliothèque aérienne. Le secret est d’alterner zones pleines et zones vides pour conserver la sensation d’espace.
Sécurité, perçage et murs capricieux
Sur un mur friable, on évite les chevilles plastiques basiques. On utilise des chevilles métalliques type Molly et on serre au couple recommandé. On contrôle que les gaines électriques ne passent pas dans l’axe de perçage, et on passe un niveau pour éviter le décroché visuel avec la tête de lit. Une fois posée, la tablette ne doit ni basculer ni marquer le placo. Si elle fléchit, c’est souvent que la cheville n’a pas mordu ou que le pas de vis n’est pas adapté : on dépose et on recommence.
Idées déco pour un rendu plus chaleureux
Une tablette murale aime les lumières indirectes. Une mini-guirlande LED ou une applique au faisceau doux crée une lueur tamisée le soir. Une plante retombante adoucit les angles et donne du relief. Pour un style hôtel, on centre la tablette sous un cadre ou une photo au format paysage. Si le mur est texturé, la tablette monochrome sert de ligne de repos pour l’œil. Si le mur est blanc, on peut oser un rouge ou un brun noir pour rythmer la composition.
Ce que disent les utilisateurs après quelques mois
Le retour qui revient le plus souvent, c’est la sensation d’espace retrouvée autour du lit et le ménage plus simple. Le second point, c’est la stabilité quand la pose est faite avec les bonnes chevilles. Une fois que l’on a trouvé la bonne hauteur, on ne regrette pas la table de chevet à tiroir. Et lorsque l’on souhaite agrandir la solution, on ajoute simplement une seconde tablette à la même ligne pour prolonger l’effet.
Et le prix dans tout ça ?
C’est l’autre force de cette solution : 5 euros la tablette, c’est le ticket d’entrée le plus bas pour repenser l’usage d’un côté de lit. On gagne en place, en confort, en entretien et en style, pour le prix d’un café en terrasse. Une petite intervention, un résultat visuel net, et la chambre change d’allure.
Le meilleur pour la fin : de quoi parle-t-on exactement ?
Cette « invention » à 5 euros n’est autre que la tablette murale LACK d’IKEA, au format 30 × 26 cm, déclinée en quatre coloris, avec fixations invisibles et une charge maximale de 3 kg lorsqu’elle est correctement posée. Autrement dit, la façon la plus simple de dire adieu à la table de chevet, sans renoncer au rangement de l’essentiel.