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Ikea : La filiale française au coeur d’un énorme scandale d’espionnage

Publié par Pierrick le 15 Juin 2021 à 18:01

La filiale française du groupe Ikea a été condamnée pour recel de données et espionnage de plusieurs centaines de salariés. Elle doit verser un million d’euros de dédommagements.

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Ikea France et un des anciens PDG condamnés

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Ce mardi 15 juin, le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) a reconnu coupable la filiale française d’Ikea et un de ses anciens PDG, Jean-Louis Baillot, de « recel de données à caractère personnel par un moyen frauduleux » . Ils ont reçu des peines moins lourdes que celles exigées par la procureure, qui les accusait de « surveillance » .

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L’entreprise suédoise implantée en France a été condamnée à verser un million d’euros d’amende ainsi qu’à de la prison avec sursis car elle a espionné plusieurs centaines de salariés entre 2009 et 2012. Pour l’ancien président en poste de 1996 à 2012, il a reçu une peine de deux ans de prison avec sursis et 50 000 euros d’amende.

Il faut souligner que la justice n’a pas retenu plusieurs chefs d’accusation à son encontre comme le délit de recel de complicité, de détournement de finalité des informations personnelles ou le recel de violation du secret professionnel.

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Une affaire déjà révélée en 2012 par certains médias

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C’est une affaire que Le Canard Enchaîné et Mediapart avaient révélée en 2012. A la suite de ces révélations, le syndicat Force Ouvrière (FO) avait alors déposé une plainte en dénonçant  « un système de surveillance » d’employés et de clients. Cette plainte avait poussé Ikea à licencier quatre de ses dirigeants.

De plus, Jean-François Paris, ancien responsable de la sécurité d’Ikea France de 2002 à 2012, a, devant la procureure, reconnu que le groupe a fait usage de contrôles de masse d’employés. Il a reçu une peine de 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende.

Un porte-parole d’Ingka Group, qui englobe 90% des magasins Ikea franchisés dans le monde, a indiqué dans une déclaration écrite à l’AFP prendre « très au sérieux la protection des données des salariés et des clients » .

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