L’eau : de la Terre à la Lune.
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En 2008, les astronautes découvraient une grande quantité d’eau gelée dans les profondeurs de la Lune. Des scientifiques américains ont aujourd’hui trouvé son origine : la Terre.
Petit rappel :
“Nous avions établi la preuve, en 2011, que la roche lunaire comporte autant d’hydrogène que le basalte qui forme le fond des océans sur Terre. Mais nous ne savions ni comment ni à quel moment s’est déroulé le transfert entre les deux” rapporte Alberto Saal, géologue et directeur de recherche de l’université de Brown, dans la ville de Providence (Rhode Island). Après avoir analysé et comparé des prélèvements issus de la dernière mission Apollo 17, les scientifiques ont à présent conclu que ce phénomène s’était produit il y a 4,5 milliards d’années, comme l’explique le rapport du 9 Mai dernier. Mais en quelles circonstances ? Voilà l’explication que confie Alberto Saal : « Tout indique que l’eau était sur Terre au moment de la grande collision avec une planète de la taille de Mars, qui a formé la Lune, il y a 4,5 milliards d’années. L’explication voudrait que toute l’eau ne se soit pas évaporée pendant la formation de la Lune. » Cela confirme l’hypothèse selon laquelle la Terre que nous connaissons, et à fortiori la Lune, est bien le résultat d’un impact gigantesque entre deux planètes ! C’est sans doute cela qui a provoqué le changement d’axe de la Terre.
Crédit (Flickr) : bluedharma
Mais alors, d’où vient l’eau sur Terre ? Jusqu’à présent on pensait qu’elle avait été apportée par des comètes qui sillonnent l’univers. Ce n’est pas tout à fait exact. Elle provient en fait de météorites primitives, appelées « chondrites », qui se trouvent principalement dans la ceintures d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. Comment ont-elles pu arriver jusqu’à la Terre ? Encore une question à rajouter à la longue liste de celles pour lesquelles on a pas encore de réponses…
En tout cas, la présence d’eau sur la Lune est une bonne nouvelle car elle permet d’envisager l’implantation d’une base au sol, où éventuellement de réhydrater ses possibles occupants depuis qu’un petit malin s’est mis en tête d’en vendre des parcelles…
Source : National Geographic France
