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En phase terminale, un petit garçon est mort en enlaçant le Père Noël…

Publié par Notre Rédaction le 14 Déc 2016 à 11:33
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La mort ne laisse personne indifférent. Mais la mort d’un enfant encore moins. Cela a quelque chose de profondément injuste. Et ce n’est pas Eric Schmitt-Matzen, 60 ans qui dira le contraire. Cet homme a pour habitude de faire le Père Noël lors de différents événements dans le Tennessee.

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Il y a peu, alors qu’il rentrait chez lui, il a été appelé par un hôpital où il se rend régulièrement. On lui a dit que c’était urgent..qu’un petit garçon voulait voir le Père Noël car il avait « peur de manque Noël »…

Eric n’a pas hésité une seconde et s’est rendu au chevet du petit garçon.  Sur place, la mère du petit garçon l’attendait et lui a tendu un jouet qu’il voulait. Il a alors pris les devants et a dit à la maman et au reste de la famille : « Si la situation est trop dure pour vous, quittez la chambre. Si je vous vois pleurer, je vais pleurer aussi et ne pourrai faire mon travail. »

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Ils sont tous restés dans le couloir et ont pleuré à chaudes larmes.

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Eric raconte cet instant qu’il n’oubliera jamais :

« Il était étendu, si faible, comme s’il allait s’endormir. Je me suis assis sur son lit et lui ai dit : Tu sais, j’ai entendu dire que tu allais rater Noël ? Il n’y a rien qui te fera manquer Noël. Tu es mon lutin numéro 1 !  »

Il lui a ensuite donné le jouet.

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« Il était si faible qu’il pouvait à peine ouvrir le papier d’emballage. Quand il a vu ce qu’il y avait à l’intérieur, il a souri et reposé sa tête.  Il m’a dit : ‘Ils m’ont dit que j’allais mourir. Comment je peux dire quand je devrai partir ?’

Je lui ai alors dit : ‘Quand tu y seras, tu leur diras que tu es le lutin numéro 1 du père Noël et je sais qu’ils te laisseront venir.’ Il m’a ensuite demandé si je pouvais l’aider, en me faisant un gros câlin. Je l’ai serré dans mes bras, et avant que je ne puisse répondre, il était parti. Les larmes ont coulé sur mes joues, et j’ai continué de le tenir dans mes bras. Quand sa mère est revenue, je lui ai laissé la place aussi vite que possible. J’ai passé quatre ans dans les rangers et j’ai vu des tas de choses, mais ça, ça me dépassait. »

Eric a eu beaucoup de ma à se remettre de cet épisode :

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« Nous devions aller voir notre petit-fils à Nashville le lendemain, ma femme et moi, mais je lui ai dit d’y aller seule. J’étais anéanti pendant trois jours. Ça m’a pris une ou deux semaines pour cesser d’y penser en tout temps.  »