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Gilets jaunes : un syndicat de police appelle à une grève illimitée

Publié par Mélaine le 06 Déc 2018 à 10:33
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Alors que les Gilets Jaunes appellent à « marcher sur l’Elysée » ce samedi 8 décembre, un syndicat de police, Vigi-Ministère de l’Intérieur, lui, a rejoint le mouvement ce mercredi 5 décembre.

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Un syndicat de police appelle au soutien des Gilets Jaunes

Il s’agit ici d’un préavis de grève déposé par un syndicat minoritaire de police. Cependant, même s’il est anecdotique, il en dit beaucoup. Il concerne « Les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d’états/cuisiniers du ministère de l’Intérieur ». Et appelle à se mettre en grève afin de soutenir le combat des Gilets Jaunes.

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Dans un communiqué diffusé par le syndicat lui-même :

« Les revendications portées par le mouvement des « Gilets Jaunes » nous concernent tous. Il est temps de s’organiser légalement et d’être solidaire avec eux, pour l’avantage de tous ».

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Le secrétaire général du syndicat, Alexandre Langlois, lui, rappelle que « Les personnels actifs n’ont pas le droit de se mettre en grève ».

 

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Le syndicat de police dénonce la manière dont est gérée la crise

Alors que les manifestations du 8 décembre seront d’une violence sans précédent et que certains Gilets Jaunes appellent à rentrer dans l’Elysée, le syndicat, lui, dénonce.

 

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Il dénonce la manière dont la crise est gérée par la hiérarchie et le gouvernement et appelle donc les fonctionnaires de police « qui n’ont pas reçu de formation en maintien de l’ordre (à) faire valoir leur droit de retrait ». 

 

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Un droit de retrait pour dénoncer les 25 millions d’heures supplémentaires, effectuées par les agents, qui n’ont jamais été payées. Ils dénoncent également la hausse de la CSG, le gel du point d’indice et la hausse du prix du carburant.

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Un droit de retrait qui, comme nous pouvons nous en douter, pourrait faire l’effet d’une bombe. Le but ? « Contraindre le gouvernement à négocier ». Alexandre Langlois n’hésite pas à rappeler que, si le droit de retrait est interdit pour certains, « sans adjoints techniques et ouvriers cuisiniers, les compagnies de CRS peuvent être immobilisées ». « Sans les adjoints administratifs, des services peuvent être fermés ».

 

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Source : France Info

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