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« Bicot de mort » « Je vi*le ta mère » : la vidéo d’un policier qui profère une insulte raciste fait le tour de la toile

Publié par Felix Mouraille le 29 Juin 2022 à 8:47
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Dans une vidéo publiée le dimanche 26 juin, on entend un policier de la brigade anticriminalité de Grenoble proférer des insultes racistes. Le destinataire de ses injures a filmé la scène et l’a publié sur les réseaux sociaux. Découvrez les images ci-dessous :

 

« Bicot de mort » : Le policier proclame des insultes racistes

Ce samedi, à Grenoble, une vidéo montre un policier de la brigade anticriminalité (Bac) répondre violemment à un homme qui l’insulte dans la rue. La vidéo a été publiée le lendemain sur les réseaux sociaux. D’après le Dauphiné Libéré, des insultes ont été proférées de la part du membre de la Bac. Après cet événement, une première enquête administrative est ouverte. Dans la foulée, une seconde enquête est aussi confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).

Dans l’extrait vidéo, on peut entendre « bicot de mort » . Le mot bicot signifie « habitant d’Afrique du Nord ». D’après le Dauphiné Libéré, le policier reconnaît les faits et indique qu’il « regrette les propos tenus » .

 

« Bicot de mort !  » Un policier de la BAC de Grenoble visé par une enquête pour « injures publiques par personne dépositaire de l’autorité publique » après la diffusion de cette vidéo. Le policier reconnaît les faits et indique qu’il « regrette les propos tenus »

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Un policier « compétent, sérieux et reconnu »

Sur l’extrait vidéo de 15 secondes, le policier qui a répondu par des insultes a directement déclaré regretter ses paroles. Le quotidien régional, a interrogé la directrice départementale de la sécurité publique (DDSP) sur le sujet. Elle condamne ces propos « ni contestés, ni contestables« .

L’homme mis en cause est un agent au sein de la Bac de nuit de Grenoble (Isère) depuis une dizaine d’années. Il effectue des patrouilles et des interventions dans des zones difficiles. La DDSP le qualifie de policier « compétent, sérieux et reconnu » dans son métier.

Pour rappel, les faits d’ « injures publiques par personne dépositaire de l’autorité publique » peuvent être sanctionnés par trois ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 €.