Qui est vraiment Léon XIV, successeur du pape François ?
Premier pape originaire des États-Unis, Léon XIV a été élu dix-sept jours après le décès du pape François.
Un Américain pour représenter l’Église catholique
Habemus papam ! La nouvelle de son élection n’a pas tardé à s’ébruiter, une fois la fumée blanche s’étant échappée de la chapelle Sixtine. Après plusieurs heures passées dans l’expectative, les catholiques du monde entier ont découvert le visage et le nom du successeur du pape François.
C’est le nom de Léon XIV que le tout juste septuagénaire a choisi pour l’accompagner tout au long de son pontificat. Élu avec deux tiers des suffrages, l’Américain parle trois langues et faisait partie du cercle proche du feu pape François. Celui-ci l’avait d’ailleurs nommé cardinal en 2023, année durant laquelle il est également devenu préfet du Dicastère des évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier.
« Que la paix soit avec vous ! », ont été les premiers mots du nouveau pape, depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, à Rome. Il a ensuite salué la mémoire de son prédécesseur avant de remercier l’ensemble des cardinaux ayant participé au vote.
Polyglotte, engagé et favorable au changement
Né d’un père franco-italien et d’une mère espagnole, Robert Francis Prevost a grandi dans l’Illinois, aux côtés de ses deux frères. Après une enfance et une adolescence passée au sein de sa famille, il étudie au Petit séminaire des Pères Augustins, puis à l’Université Villanova, en Pennsylvanie. Là-bas, il obtient un diplôme en mathématiques et en étude de la philosophie.
Une fois ses diplômes en poche, il prend la direction du Pérou où il sera missionnaire pendant de nombreuses années. Une fonction facilitée par sa pratique de l’espagnol. D’ailleurs, La Republicca le décrit comme étant « Le moins Américain des Américains ». Une description qui en dit long sur ses projets en tant que souverain pontife.
Comme le pape François avant lui, Léon XIV a à cœur de soutenir les plus démunis et de s’allier à la protection des migrants. Des combats auxquels s’ajoutent des enjeux considérables, à l’heure où, comme le souligne Franceinfo, l’Église est en perte de vitesse en Europe. Notamment en raison des finances, de la pédocriminalité de plus en plus dénoncée ou encore de la baisse des vocations.