Pour la première fois un bison sauvage est aperçu en Allemagne, la police donne l’ordre de le tuer
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C’est une triste nouvelle que viennent d’apprendre les Allemands. Le premier bison sauvage aperçu en Allemagne a été froidement abattu par un chasseur mandaté par les autorités. Comment cette décision officielle a-t-elle pu être prise alors que l’animal est protégé et inoffensif pour les hommes ?
Un bison perdu a été aperçu en Allemagne
Il n’existe pas de bisons qui vivent à l’état sauvage en Allemagne. Pourtant, des locaux, non loin de la ville de Lebus ont appelé les autorités après avoir aperçu un bison seul, près de la rivière Oder. Si l’animal n’existe pas en liberté, il faut savoir qu’il est considéré comme emblème national chez les voisins polonais. C’est un animal qui a probablement dû s’échapper d’une réserve en Pologne ou du parc national de Ujście Warty.
Image d’illustration de bisons en captivité (DPA)
Les autorités donnent l’ordre de tuer le bison
Quand les autorités allemandes ont entendu la nouvelle et ont écouté les craintes des habitants de la région, ils ont dû prendre une décision rapide. Que faire de cet animal sauvage inconnu ? La réponse aurait pourtant été simple. Il suffisait d’appréhender l’animal et de le ramener chez lui ou de le laisser tranquille. D’autant plus que le bison est un animal protégé en animal et est considéré comme « vulnérable » par l’IUCN qui répertorie les animaux menacés. La police a eu l’idée de se débarrasser du problème en mandatant un chasseur pour le tuer.
Tout le monde est révolté d’apprendre ce crime
L’animal a été abattu le 13 septembre dernier, sans aucune raison. WWF dénonce la mort de l’animal, porte plainte et parle d’un « acte criminel ». « Tout ce que les autorités ont su faire, c’est le tuer. Lui tirer dessus est malheureusement l’expression de l’impuissance des autorités quant à ce qu’elles devraient faire lorsqu’elles se retrouvent face à un animal sauvage », déplore Chris Heinrich, membre du conseil de WWF, au journal allemand anglophone The Local. Même le Ministre de l’environnement regrette ce qu’il s’est passé, rappelant que les bisons ne sont pas dangereux.
