En Russie, les ours s’entre-dévorent : un scientifique tire la sonnette d’alarme ! (Vidéo)
En Russie, les ours s’entre-dévorent pour subvenir à leur faim… Une situation qui inquiète les spécialistes. L’augmentation de ce phénomène serait lié à l’extraction de gaz dans la région et au réchauffement climatique. Découvrez la vidéo ci-dessous:
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Une montée inquiétante du nombre d’ours qui s’entre-dévorent
Dans la région du Nord-Est de l’extrême nord de la Russie, le comportement des ours polaires change radicalement : ils s’entre-dévorent. Ils sont en manque accrue de nourriture. Leur seule solution est de se manger les uns les autres.
La Russie est la région de la Terre qui abrite la plus grande population d’ours polaire au monde. Cet animal, déjà menacé, l’est de plus en plus.
Ce mercredi 26 février, le spécialiste russe Ilya Mordvintsev a expliqué au quotidien The Moscow Times que « la fréquence des comportements cannibales chez les ours polaires vivant dans la péninsule de Yamal et dans le golfe de l’Ob a fortement augmenté dans ces dernières années.” . Ce chercheur russe travaille à l’institut Severtov de Moscou pour l’écologie et l’évolution, il est donc bien au courant des habitudes de vie des ours dans la région.
Il rajoute que, bien qu’il s’agisse de « comportements naturels de l’ours blanc » , l’augmentation de cette pratique est inquiétante. Le chercheur a même peur qu’a force d’être en manque de nourriture, les mâles en viennent à manger les oursons.
L’extraction de gaz et le réchauffement climatique sur le banc des accusés
Il s’agit des deux principales raisons de ce fléau.
Dans un premier temps, l’extraction de gaz opérée dans cette région décime les zones de chasse des ours. Ces extractions mettent gravement en péril la santé des ours polaires. Selon le spécialiste, « le golfe d’Ob a toujours été un terrain de chasse de l’ours polaire, mais désormais, il y a de la glace brisée tout au long de l’année » .
Deuxième cause : le réchauffement climatique qui engendre la fonte des glaces et réduit considérablement l’habitat naturel des ours polaires. En plus d’être une situation dramatique pour eux, les conséquences de l’activité humaine entraînent une migration de ces animaux vers les zones habitées.
Étant des prédateurs sauvages, les ours peuvent donc créer la zizanie dans les endroits habités comme cela s’est déjà produit l’année dernière lorsque des douzaines d’ours polaires ont envahi les rues des deux îles de l’archipel de Nouvelle-Zemble et ont attaqué des habitants de la ville de Belushya Guba.
L’activité humaine a donc beaucoup de choses à se reprocher et pourrait être vite victime de cette situation dont elle est l’entière responsable.
C’est une énième sonnette d’alarme qui vient d’être tirée par le scientifique. En espérant qu’elle soit prise en considération.
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