Blague du jour : Le braquage le plus amateur de l’histoire
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Trois amis braqueurs amateurs, disons plutôt des bras cassés, qui décident de faire le coup du siècle. Ils ont tout préparé : cagoules, pistolets en plastique, sacs pour l’argent, mais leur première cible, c’est… une petite banque de quartier. Rien de bien ambitieux, mais bon, il faut bien commencer quelque part !
Le jour J arrive. Les trois compères entrent dans la banque en hurlant, complètement stressés :
« Personne ne bouge ! C’est un braquage ! »
La caissière, une dame d’un certain âge, lève à peine les yeux de son tricot. Elle soupire :
« Encore un braquage, ça fait le troisième cette semaine… »
Les braqueurs, déjà déstabilisés, se lancent un regard inquiet. Ils n’ont même pas encore formulé leurs exigences que le premier d’entre eux, Bruno, s’approche du comptoir. Tremblant, il brandit son pistolet en plastique et tente d’être intimidant :
« Euh… donnez-nous tout l’argent de la caisse ! »
La caissière le regarde de haut en bas, puis décroche le téléphone.
« Je vais prévenir mon responsable, il est à la pause café… »
Bruno commence à paniquer :
« Non, non, attendez ! On veut juste l’argent, pas de responsable ! »
Mais trop tard, le responsable arrive, tasse de café à la main. Il s’installe tranquillement derrière le comptoir, regarde les trois énergumènes et demande :
« Vous voulez quoi exactement, les gars ? »
Le deuxième braqueur, Marc, tente de reprendre le contrôle :
« On veut tout l’argent dans les sacs ! Maintenant ! »
Le responsable de la banque hausse les épaules, visiblement blasé.
« OK, mais vous savez que nos fonds sont numériques maintenant. Vous auriez dû braquer une startup FinTech, les gars. »
Stupeur chez les braqueurs. Le troisième, Paulo, sort alors une clé USB, tout fier de lui :
« C’est bon, j’ai prévu le coup ! Vous transférez l’argent directement ici. »
Le responsable éclate de rire, au point de renverser un peu de son café :
« Désolé, mais je crois que tu t’es trompé d’endroit. Ici, on fait surtout du change pour les pièces jaunes. Vous voulez que je vous file une tirelire ? »
Les trois braqueurs se regardent, complètement perdus. Bruno tente un dernier coup de pression :
« Bon, OK… alors donnez-nous… des lingots d’or ! »
Le responsable soupire à nouveau et désigne une affiche au mur :
« Désolé, mon grand, mais les lingots, c’est au musée. À trois rues d’ici. »
Totalement désespérés, ils décident de fuir la banque, mais à peine sortis, ils tombent sur… un autre groupe de braqueurs, cagoulés, qui s’apprêtent à entrer.
Les deux groupes se regardent, un silence gênant s’installe, jusqu’à ce qu’un des nouveaux braqueurs dise : « Oh mince, désolé, on pensait qu’elle était fermée pour aujourd’hui… On reviendra plus tard. »
Et ils font demi-tour.
Les premiers braqueurs restent plantés là, complètement hébétés, jusqu’à ce que Paulo murmure :
« J’crois qu’on a choisi le mauvais créneau, les gars… »
Et c’est là que la police arrive, sirènes hurlantes. Les trois braqueurs, qui n’ont toujours rien volé, sont arrêtés sur place. Mais au moment où ils montent dans la voiture de police, Paulo, dépité, murmure à l’agent :
« Vous savez quoi, la prochaine fois, on braquera un distributeur de snacks. Là, au moins, y’a toujours de la monnaie… »
