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Leon, 13 ans, est pris d’une quinte de toux avant le décollage : il doit descendre et se retrouve seul dans l’aéroport

Publié par La rédaction le 28 Mai 2025 à 15:16
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Il pensait rentrer tranquillement chez lui…

Ce voyage, il s’en souviendra longtemps. Au départ, tout avait pourtant bien commencé : quelques jours de vacances bien méritées, une escapade à Bangkok avec son père et son frère aîné, Rafael. Sauf que le retour n’allait pas se passer comme prévu.

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Leon, 13 ans, est un adolescent suisse. Fin avril, il s’apprête à rentrer seul à Zurich après ce séjour familial en Thaïlande. Son père et son frère étaient repartis plus tôt. Rien d’anormal, son billet est réservé, ses papiers sont en règle, et il est prêt à embarquer comme des milliers d’autres jeunes qui voyagent seuls chaque année. Mais à peine installé dans l’avion, la situation bascule.

Un simple symptôme… qui change tout

Alors que l’appareil s’apprête à décoller, Leon commence à tousser. Pas une toux grave ou continue, mais assez pour attirer l’attention de l’équipage. Une hôtesse prévient le commandant de bord, qui prend une décision radicale : débarquer immédiatement le jeune passager. Motif ? Précaution sanitaire.

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L’adolescent est alors laissé seul à l’aéroport, sans accompagnateur, dans un pays étranger. La compagnie aérienne, Swiss Air, contacte Rafael, le grand frère de Leon. Mais lui aussi doit prendre un vol le lendemain pour la Suisse. Difficile donc de faire l’aller-retour dans l’immédiat. C’est le début d’une galère administrative et émotionnelle pour la famille.

« Ce n’est pas notre problème »

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Jochen Backenecke, le père, tente de contacter la compagnie pour trouver une solution. Mais selon lui, le service client ne se montre pas très coopératif. « Une employée m’a dit que ce n’était pas leur problème », rapporte-t-il. Pour que Leon puisse espérer reprendre un vol, on exige un certificat médical — pas n’importe lequel : un justificatif d’hospitalisation.

Deux médecins refusent de fournir un tel document. Un troisième finit par accepter, à condition que le garçon porte un masque tout le long du trajet. Une exigence que le père a du mal à comprendre : « Pourquoi cette option n’a-t-elle pas été envisagée dès le début ? »

Des démarches, du stress… et une facture salée

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En plus de l’angoisse, s’ajoutent les frais : près de 540 euros pour reprogrammer le vol. Et malgré cela, rien ne garantit un siège pour Leon le lendemain. Face à cette incertitude, Jochen contacte même l’ambassade suisse. Il s’entend alors dire que c’était une erreur de laisser son enfant voyager seul.

C’est finalement après de longues heures de stress que Leon peut regagner son domicile. Mais le soulagement ne suffit pas à effacer l’amertume.

Un motif qui divise

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Aujourd’hui, Jochen Backenecke dénonce une expulsion « injustifiée », estimant que son fils n’a jamais représenté un danger. De son côté, Swiss Air campe sur sa position : « Un pilote est en droit de refuser un passager s’il présente des symptômes de maladie », affirme Michael Stief, porte-parole de la compagnie.

Une décision légale… mais humainement très critiquée.