Se prémunir de la connerie de ses collègues, ça s’apprend
Qu’ils soient petits, grands, gros, en bandes, de base ou sales, ils ont tous une chose en commun. Ce sont des cons. Bon, s’il est vrai qu’on est toujours le con de quelqu’un, vous avouerez que dans le milieu du travail, ce n’est pas la connerie qui manque.
La connerie de vos collègues : une science
Vous pensiez être le seul à trouver l’autre pouf’ du bout du couloir complètement conne ? Vous vous êtes déjà dit que l’un de vos collègue avait un grain ? Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul et la connerie existe !
C’est en tout cas ce que révèle le très sérieux livre « Psychologie de la connerie », paru aux Editions Sciences Humaines sous la direction du psychologue Jean-François Marmion et avec les contributions d’une centaine de grands scientifiques. Et ce livre, il nous permet aussi de prendre du recul.
Vous ne savez pas ce qu’est la connerie ? Et bien voici une définition d’Antoine de Baeque, historien « il ne faut pas confondre les cons avec les crétins, qui est une forme pathologique. La connerie est une forme de luxe : on choisit d’aller emmerder le monde ». Ils en sont donc conscients, ils le font exprès, les amis !
Une autre définition. Celle du scientifique Aaron James pour qui la connerie caractérise un individu « qui s’accorde des avantages particuliers dans la vie sociale en se sentant immunisé contre les reproches. L’exemple typique est le connard qui ignore la file d’attente à la poste. C’est une affaire de comportements sociaux, mais la source interne en est l’échec à manifester de l’intérêt pour autrui ». Et pour lui, le Roi des cons est ? Donald Trump.
Détecter la connerie en amont
Tenez-vous bien : une étude américaine (une vraie, avec des scientifiques, des bureaux, des statistiques et tout) estime que 0.8 à 6% de la population serait conne. On penche plus pour les 6%.
Si bien que certains cherchent à s’en prémunir. Jean Cottraux, psychiatre explique que le con jouit « de la soumission et de la souffrance des autres, et fait carrière pour assouvir sa passion pour l’humiliation ». Et pour les éviter au boulot, quoi de mieux que de leur faire passer un test anti-con ?
Il existe et s’appelle le « No Asshole Rule« . Il a été créé par un professeur de management à Harvard et vise à estimer le potentiel connerie via des questions tests, à poser lors des entretiens. Comme ça, on évite dès le départ les cons de base en évitant les hypocrites, les menteurs …
Et attention à vous ! Vous cherchez un emploi et le type du recrutement et les employés vous semblent complétement cons ? Fuyez ! Dans le domaine, qui se ressemble s’assemble. Un hiérarchique con emploiera des gens cons. Et les dégâts seront d’autant plus nombreux.
Voilà qui devrait vous aider à comprendre pourquoi l’autre conne de la compta’ fait preuve d’une connerie extrême. Ou pourquoi Gérard est une tête à claques. Et vous pouvez toujours envoyer cet article sous forme de mail groupé à vos collègues (avec, en objet, un petit mot du style « bonne semaine »). Un lundi matin, de préférence ! Et si vous êtes con, par pitié, arrêtez.