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Une addition record à plus de 100 000 € crée la polémique dans une plage privée

Publié par Killian Ravon le 22 Août 2025 à 15:27

Sur la Côte d’Azur, les restaurants de plage ont la réputation d’afficher des notes salées. Mais le 18 juin 2025, à Cannes, un passage à table a pris une tout autre dimension. Une addition record a circulé sur les réseaux sociaux, déclenchant un flot de commentaires, entre stupéfaction et ironie. L’affaire a été rapportée ce mardi 19 août par Nice-Matin, avec un détail saisissant de ce ticket devenu viral. Au cœur de l’info, un établissement bien connu du front de mer cannois : Môme plage.

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Table élégante en plage privée à Cannes avec caviar ouvert, flûtes de champagne et vue mer au coucher du soleil.

Dans un contexte où la saison estivale attire d’ordinaire son lot d’images bling-bling et d’ardoises bien garnies. Cette note-là a franchi un cap. Les montants alignés sur le ticket ont fait tourner les têtes. Et l’expression « On n’a vraiment pas tous la même vie » a soudain trouvé un écho très concret sous le soleil azuréen.

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Une vidéo virale et des réactions en rafale

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Tout est parti d’une vidéo publiée sur X. L’internaute Antoony y commente l’addition avec une phrase qui résume l’état d’esprit général : « On a vraiment pas tous la même vie mdrr c’est un autre monde… ». La séquence a dépassé les 310 000 vues. reuve que l’appétit des réseaux pour ce type d’instantanés de luxe décomplexé ne faiblit pas. Dans la foulée, les commentaires se sont multipliés, oscillant entre fascination et exaspération.

Certains, comme un utilisateur se présentant sous le nom de « Blasteur », n’ont pas mâché leurs mots. « Quand on voit cela, on comprend que certains soient anticapitalistes, ces gens-là dilapident le fric comme c’est pas permis » (sic). Un avis tranché, symptomatique d’un débat récurrent. Jusqu’où va la liberté de dépenser. Et à partir de quel seuil le spectacle de la dépense devient-il indécent pour l’opinion ?

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Derrière l’étiquette, un dîner hors norme

Selon Nice-Matin, l’addition n’est pas sortie de nulle part : il s’agissait d’un repas de groupe. Les éléments présentés laissent penser qu’environ quarante convives étaient attablés ce soir-là. C’est un point clé pour comprendre l’ampleur de la note : à cette échelle, chaque ligne compte. Et le moindre supplément se répercute instantanément en chiffres à quatre, voire cinq, zéros.

Le ticket offre un aperçu des choix effectués, avec une carte qui aligne des produits premium et des boissons d’exception. Les bouteilles d’eau, plates ou gazeuses. Affichées à 15 € l’unité, apparaissent presque anecdotiques au milieu des références de prestige qui ont fait grimper le total. À ce niveau de gamme, chaque item pèse lourd, et le moindre « plus » se transforme en montant à trois chiffres. De quoi alimenter, aussi, ce mélange d’étonnement et de curiosité qui entoure cette addition hors norme.

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Coupelle de caviar sur glace avec blinis et toasts.
Service de caviar et blinis, symbole de la gastronomie de luxe. © Tzahy Lerner / CC BY-SA 3.0.

Luxe, entre fascination et malaise

La circulation de ce ticket cannois illustre une tension bien connue : D’un côté, la fascination pour un art de vivre ultra-premium ; de l’autre, un malaise qui affleure à la simple lecture des montants. L’été est d’ailleurs la saison idéale pour ce genre de chocs visuels : les terrasses pleines, les plages privées, les bouteilles sabrées au coucher du soleil, tout concourt à cristalliser un imaginaire du luxe qui fait autant rêver qu’il dérange.

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Les réseaux sociaux, eux, amplifient le phénomène. Une photo, une vidéo, un ticket passé à la loupe : en quelques heures, l’addition devient un symbole, un terrain d’affrontement entre ceux qui défendent la liberté de consommer et ceux qui y voient la caricature d’un monde déconnecté. Difficile, dans ce contexte, d’échapper à la polarisation des commentaires. Et plus la somme est élevée, plus la discussion se tend.

L’établissement garde le silence

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Sollicitée par Nice-Matin, Môme plage n’a pas souhaité commenter plus avant. La position est claire : « Nous n’avons pas coutume de commenter les services de nos restaurants ni les notes qui leur sont attribuées. » Un silence qui en dit long sur la volonté de l’établissement de désamorcer la polémique en la laissant filer au rythme de l’actualité. Les restaurants haut de gamme savent que ces épisodes passent vite, surtout en pleine saison, et que l’onde de choc des réseaux retombe souvent plus vite qu’elle ne monte.

Cette discrétion ne signifie pas absence de procédure : dans ce type de maisons, les additions suivent leur cours habituel, validées par le client au moment du paiement. Le ticket qui circule a de toute évidence été réglé, ce qui clôt, du point de vue de l’établissement, l’histoire d’un service comme un autre, même si celui-ci aura largement dépassé le cadre de la simple note de restaurant.

Mouette posée sur un muret avec la baie de Cannes au coucher du soleil.
Vue sur Cannes au coucher de soleil, ambiance Riviera. © Jorge Láscar / CC BY 2.0.
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La mécanique d’un ticket qui affole les compteurs

Pour comprendre ce qui fait exploser l’addition, il suffit de considérer trois facteurs. D’abord, le nombre de couverts : autour de quarante. Ensuite, la sélection de produits qui s’inscrit dans le haut du panier, avec des références iconiques. Enfin, la cohérence d’ensemble : quand on choisit ce type d’expérience, la montée en gamme se reflète dans chaque ligne du ticket, de l’entrée au digestif.

À cela s’ajoute un détail rarement évoqué mais bien réel : dans un restaurant de plage à Cannes, l’addition intègre l’environnement global de l’expérience. La localisation, le cadre, la saison : autant d’éléments intangibles qui se traduisent mécaniquement dans les prix. L’équation est connue des habitués, mais elle surprend toujours autant lorsqu’elle se retrouve exposée, sans filtre, à des centaines de milliers d’internautes.

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Ce que tout le monde veut savoir

Reste la question que se posent tous ceux qui ont croisé ce ticket sur leur fil : combien ? Et pourquoi si cher ? Les éléments partagés par Nice-Matin permettent de reconstituer la structure générale de la note, sans extrapolation ni effet de manche. Ce qui ressort, c’est un dîner collectif où plusieurs choix premium ont fait basculer l’addition dans une autre catégorie.

D’emblée, la formule menus cadre l’ordre de grandeur : quarante menus ont été commandés à 500 € pièce, soit 20 000 € à eux seuls. À ce socle déjà conséquent s’ajoutent les références les plus discutées : une Mathusalem de champagne Crystal Roederer affichée 18 000 € et 250 grammes de caviar pour 14 000 €. La suite est à l’avenant, avec, au milieu des prix à trois chiffres, ces bouteilles d’eau à 15 € l’unité qui finissent par intriguer, tant elles semblent modestes au regard du reste.

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Seau à champagne planté dans le sable face à la mer.
Seau à champagne au bord de l’eau, clin d’œil aux notes XXL des plages privées. Crédit : marcbreder (Pixabay).

Ce que cette note raconte de nous

Au-delà du chiffre final, cette addition dit quelque chose de la relation au luxe dans l’espace public numérique. Elle confronte, en temps réel, deux imaginaires : celui de la fête sans limite, assumée et spectaculaire, et celui d’un quotidien contraint où chaque ticket de caisse rappelle la hausse générale des prix. Dans cet écart, la viralité fait son œuvre : plus la somme paraît lointaine, plus le besoin de commenter se fait pressant.

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Le débat n’est pas près de s’éteindre. Entre ceux qui défendent la liberté de dépenser son argent comme on l’entend et ceux qui y voient une provocation sociale, l’addition de Cannes joue le rôle de miroir. Chacun y projette ses convictions, sa sensibilité, sa propre expérience du restaurant, des vacances, du train de vie. Et c’est précisément pour cela que ces tickets frappent si fort : ils ne parlent pas seulement d’un dîner, ils parlent de nous.

Plage de Cannes avec parasols au coucher de soleil.
Plage de Cannes au crépuscule, décor “jet-set”. Crédit : celine13 (Pixabay).

La date, le lieu, et une curiosité qui ne faiblit pas

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Le timing ajoute encore au retentissement de l’affaire. L’addition remonte au 18 juin 2025, en plein cœur de la saison cannoise, mais son histoire a été relancée le 19 août avec la mise en avant du sujet par Nice-Matin. L’été, décidément, aime les récits où l’extraordinaire s’invite au bord de l’eau. Et Cannes, plus que n’importe quelle autre ville, incarne cette scène permanente où le spectaculaire se vit à ciel ouvert, jusqu’à s’incruster sur le papier d’un ticket.

Dans cet univers codifié, Môme plage apparaît comme un décor logique : une adresse de bord de mer, une clientèle prête à vivre une expérience haut de gamme, des cartes où les produits d’exception occupent une place de choix. Rien, pris séparément, qui ne choque vraiment. C’est la combinaison de ces éléments, amplifiée par le nombre de convives et un choix de bouteilles et de mets très haut de gamme, qui finit par faire basculer l’addition dans une dimension spectaculaire.

Panorama côtier avec hôtel et plage à Mandelieu-Cannes.
Bord de mer à Cannes/Mandelieu, cadre typique des beach clubs. © Morgan Maury / licence Commons indiquée sur la page.
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La révélation que tout le monde attend

Ce que le ticket dévoile surtout, c’est un total qui a fait chanceler les timelines et nourri les débats à n’en plus finir. Pour ce dîner réunissant environ quarante personnes, l’addition s’élève précisément à 106 706 €. Elle se décompose notamment par quarante menus à 500 € l’unité. Soit 20 000 €, une Mathusalem de champagne Crystal Roederer à 18 000 €, 250 g de caviar à 14 000 €. Et des bouteilles d’eau à 15 € qui, au milieu d’une myriade de prix à trois chiffres, paraissent presque modestes. Un montant à six chiffres qui résume à lui seul l’exception cannoise… Et explique pourquoi « on n’a vraiment pas tous la même vie ».

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