Jamel Debbouze ruiné ou riche ? La vérité sur sa fortune
Tout au long de sa carrière, Jamel Debbouze a un seul leitmotiv : se renouveller. D’abord, il s’amuse aussi bien sur scène que sur le tournage d’un film. Ensuite, tout son mentor Pierre Lescure, il adore donner une chance à la jeune génération.
Cependant, de plus en plus de rumeurs sur ses finances font vaciller son précieux équilibre. On va tout vous raconter dans les moindres détails !
Jamel Debbouze, un humoriste pas comme les autres

En 2011, Jamel Debbouze provoque un séisme médiatique. Lorsque façonne le programme de ce premier gala de l’humour à Marrackeh, il sollicite l’aide de ses ami(e)s artistes. Fort heureusement, tout le monde répond présent. Dès lors, ravi par cette expérience, il va recommencer l’année d’après. Dans les colonnes du Parisien, ce perfectionniste jusqu’au bout des ongles raconte l’envers du décor. « Je travaille pendant des mois car je me sens investi comme un réalisateur ou un producteur. Un oeil sur les costumes, les textes, le casting, les lumières».
Aussi, lorsque nos confrères lui demandent d’établir un budget, Jamel Debbouze dresse un constat sans appel. « Le festival coûte 3 M€ (NDLR : hors billets d’avion, chambres d’hôtel et taxis, offerts par les partenaires). J’en suis à plus de 200 000 € de ma poche.»

Comme nous l’avons équové dans l’introduction, Jamel Debbouze enfile régulièrement son costume d’ange gardien. D’abord, il est le porte-parole des quartiers en difficulté. Puis, après avoir pris un peu de distances avec la scène, il souhaite filer un coup de pouce aux talents de demain. Pour fiancer les spectacles du Jamel Comedy Club, le mari de Melissa Theurian s’associe à deux géants : Vincent Bolloré et Marc Ladreit de Lacharrière.
Jamel Debbouze dans le collimateur de la justice ?

Au début du second millénaire, un curieux épisode va intriguer ses fans. Ce soir-là, l’humoriste loue la salle du Bataclan. Non pas pour y donner un spectacle, mais davantage à des fins privées. On l’a compris, sans avoir besoin de dessin, n’est pas invité qui veut. En plus d’un carton d’invitation, les heureux élus doivent montrer patte blanche au vigile. Hélas, une trentaine d’individus ne l’entendent pas de cette oreille. Après avoir tenté de forcer le passage, ils saccagent les alentours. Comble de l’horreur, ils prennent pour cible le bolide de Jamel Debbouze.
Qui est Nadia ?

Qu’on se le dise, ce n’est pas la première ni la dernière fois que Jamel Debbouze va devoir affronter la jalousie. Dans le cas de Nadia, l’affaire défraie la chronique. Lorsqu’il la recrute sous les conseils de son ami footballeur Ali Benarbia, il ne se doute pas une seconde qu’il vient de mettre le pied dans un terrible engrenage. Pire encore, il balaie d’un revers de la main les avertissements de ses proches.

Ce jour-là, Nadia se rend au CIC. Elle doit créer un compte pour y déposer un chèque de de 134 000 euros. Or, dans le même temps, elle fournit une fausse procuration. Dès lors, elle multiplie les virements et les retraits pendant plusieurs mois.
Juste avant l’été, Jamel Debbouze se rend compte de la supercherie et décide de porter plainte. Après un transfert dans le bureau d’un juge du pôle financier, les experts de la « brigade de répression de la délinquance astucieuse » dissèquent son dossier à loupe.

Sept ans après le scandale, Nadia écope de 18 mois de prison avec sursis pour « faux et usage, contrefaçon ou falsification de chèque et usage ». Si elle veut éponger ses dettes, elle doit rembourser les sommes dérobées ainsi que les frais de procédure.
Trois ans plus tard, la jeune femme fait appel. Or, force est de constater que le verdict est beaucoup plus sévère qu’en première instance. Pour justifier leur décision de doubler la peine de prison avec sursis, les juges soulignent le caractère « élaboré et parfaitement organisé » de cette arnaque.
QUID de la dispute avec Karim

A l’heure où nous écrivons ces lignes, le journal « Marianne » est le seul média français à détenir des informations. « Associée depuis 2016 avec Vivendi, la filiale marocaine de la société du comique aurait perçu à Marrakech de l’argent sous couvert de contrat fictif. De quoi semer aussi la zizanie entre Jamel et Bolloré, au risque de réveiller le fisc ».

Comme l’atteste cette affiche, en plus de Marreckech, la ville de Casablanca devait également accueillir Jamel Debbouze fin octobre 2018. « 5 000 places avaient déjà été écoulées via la société organisatrice”Kissman” où siègent son frère et une autre associée. Ces deux derniers ne s’entendaient plus au point que la partenaire a demandé à Jamel Debbouze de limoger son propre frère et de créer une nouvelle entreprise d’événementiel à eux deux, du nom de 109. »
Quand les fake news pourrissent la vie de Jamel Debbouze

En 2021, la tension grimpe d’un cran sur les réseaux sociaux. En effet, en plein second confinement, ses photos de Jamel Debbouze menotté font le tour des réaction. Provenant d’une (fausse) agence de presse, elle raconte une (fausse) altercation avec les forces de l’ordre.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, Jamel Debbouze continue de faire jaser contre sa volonté. A l’instar de l’animatrice Elise Lucet ou de son complice Redouane Bougheraba, il fait soi-disant la une du quotidien « Le Monde » pour y vanter les mérites de la cryptomonnaie.
Jamel Debbouze, un flambeur ?

Sur le tournage de la série « H », Jamel Debbouze retrouve ses amis Eric Judor et Ramzy Bedia. Cerise sur le gâteau, lors de la signature de la seconde saison, les trois joyeux lurons négocient à merveille leur cachet. « Au total, ils sont payés 15 000 euros par jour de tournage alors que le reste du casting gagne dix fois moins». Au lieu de garder le secret, ils dillapident leur cachet en un temps record et le font savoir. « Chaque semaine, ils jouent par exemple au concours de celui qui a la plus belle montre à l’écran. »

Mais la frénésie ne s’arrête pas là pour Jamel Debbouze. Ce passionné de sensations fortes sème le chaos sur le tournage d’un épisode. Introuvable, son absence a un impact pour la suite de son aventure De son côté, il ignore les remontrances. Au volant de sa Ferrari, il se rend au festival de Cannes, s’invite sur le plateau de Nulle Part Ailleurs.

Et s’il y en a qui a compris comment faire fructifier la fortune de Jamel Debbouze, c’est son agent Bertrand de Labbey. Lorsqu’il propose le rôle de Numérobis à son client, il pique sa curiosité au vif. En plus du « salaire déjà très généreux d’1,1 million, a convaincu la production d’ajouter une clause spéciale à leur accord, selon laquelle l’acteur gagnerait 15 centimes supplémentaires par billet vendu, à condition que le film dépasse les huit millions d’entrées.»
Un étrange bilan

En résumant toutes ses aventures professionnelles, Jamel Debbouze étonne ses admirateurs de la première jeure. « Même si je passe beaucoup plus de temps riche que pauvre, je resterai toute ma vie, un pauvre à l’intérieur. J’aurai toujours peur que ça s’arrête, j’aurai toujours peur de me retrouver dans un ascenseur, qui pue la pisse. »
En termes de decennies, il a largement remporté son pari. « Aujourd’hui, je viens de passer autant de temps pauvre que riche, je suis à la lisière de mes deux vies. J’ai l’impression que c’est très enrichissant, de voyager, à travers les classes sociales, ça nourrit. »

Et en cas de coup dur, son entourage peuvent compter sur lui. Mes frères, ma mère, mes cousins, mes amis, les gens avec qui je vis tous les jours, ils y sont toujours, dans les quartiers» De leur côté, ils s’engagent à le ramener les pieds sur Terre quand il pousse le bouchon un peu trop loin. « J’ai tenté maintes et maintes fois d’être riche dans mon corps et dans mon âme. Mais j’ai du mal, p*t/in ! »