Valérie Bonneton : sa double vie amoureuse fait scandale
Dans la grande famille du cinéma ou de la télévision, Valérie Bonneton est une valeur sûre. En effet, à chaque fois qu’elle est à l’écran, on passe un bon moment. Cependant, en coulisses, elle a mis du temps à trouver un équilibre entre sa vie privée et sa carrière. D’abord en couple avec de l’un de ses confrères, elle a hélas dû tout recommencer à zéro lors du divorce. Aujourd’hui, elle semble plus épanouie que jamais. On va tout vous expliquer dans les moindres détails.
Une enfance dans le Nord de la France
Valérie Bonneton n’a jamais caché ses origines à ses fans. À la maison, elle peut compter sur l’aide précieuse de sa mère, Nicole. En effet, stricte, mais juste, elle apprend les bonnes manières à ses trois enfants. Ensuite, elle met un point d’honneur à ce que ces derniers obtiennent des bonnes notes à l’école. De son côté, son père occupe le poste d’assureur.
Dès qu’elle a un moment de répit, Valérie Bonneton va vite à ses grands-parents. Dans le secret de son âme, elle va conserver des souvenirs précieux en compagnie de son Pépé René. Du reste, avec lui, et jusqu’à ses 13 ans, elle partage « les joies les plus immenses » de sa courte existence. Pêche, fabrication de poupées, chasse, font partie de leurs principales activités. Par contre, outre cette complicité, elle souffre encore de ne pas avoir eu une effusion de tendresse ou bien une des mots d’amour de la part de ce mineur. Émue, elle fait un constat sans appel sur ce court moment d’exception. « Juste avant qu’il ne meure, il m’a dit ‘Ohlala, qu’est-ce que tu deviens belle, tu deviens une (jolie) jeune fille’. C’est le seul compliment que j’aie eu, mais c’est tatoué. »
À la même période, la préadolescente découvre le théâtre. Grâce à ce professeur de français, Valérie Bonneton passe de la théorie à la pratique en apprenant des saynètes des Fourberies de scapin. Plus qu’un moment d’évasion, c’est une véritable révélation.
Un rejet total
En réfléchissant à tout ça, Valérie Bonneton tombe le masque. Lorsque la présentatrice de 50 min inside lui demande si elle a déjà aspiré ou « rêvé (d’avoir) un destin plus grand ». Au lieu de prendre des pincettes, la concernée fait une déclaration glaçante. « J’avais pas du tout envie de rester dans le Nord, c’est sûr. Il n’y a rien là-bas, c’est triste, et d’un ennui mortel. ».
C’est pourquoi, trois ans après le décès de son papi adoré, Valérie Bonneton claque la porte du cocon familial. Elle se promet de ne jamais y remettre les pieds un jour. Cependant, marquée au fer rouge par les conseils avisés de sa génitrice, elle enchaîne les petits boulots. Au lieu de son leur emploi du temps la fasse sombrer, elle estime que ce chapitre lui « a donné beaucoup de force »
Une fois le bac obtenu, elle pose ses valises à Paris. Sur place, elle utilise ses économies pour s’inscrire au mythique cours Florent. En comprenant assez rapidement qu’elle a un don, elle passe et réussit le concours d’entrée au Conservatoire. Pendant une décennie, elle va se concentrer et ne va pas perdre une miette des enseignements dispensés.
Une carrière en dents de scie
La télévision
Sitôt sortie, Valérie Bonneton multiplie les auditions. Or, lorsqu’elle passe le casting pour la série Fais pas ci, Fais pas ça, elle ignore encore le succès de ce feuilleton pas comme les autres. Si elle devait faire le bilan, elle dirait. « C’est une expérience que l’on peut rarement vivre en tant qu’acteur. La série a beaucoup apporté, dans le domaine de la télévision et de l’écriture. Elle m’accompagne toujours. Peu importe le tournage, (je l’ai) toujours avec moi »
Du côté des téléspectateurs, la magie opère presque immédiatement avec ces deux familles atypiques. Comment oublier la recette du fouzytout de Fabienne Lepic ? Impossible ! C’est l’évidence, face à l’achat des fournitures scolaires, toutes les mères au foyer de France et de Navarre ont eu la même réaction. Presque 17 ans après le tout premier épisode, Valérie Bonneton confie son état d’esprit avant de retravailler avec cette joyeuse troupe. Lors de deux épisodes inédits, elle piaffe d’impatience. « Je vais retrouver tout le monde avec joie, parce qu’il y a une telle liberté… C’est le bonheur quoi ! »
Qu’on se le dise, les propos de son partenaire à l’écran Guillaume de Tonquédec ne laissent personne indifférent. « Tu es d’abord une comédienne d’exception, c’est comme ça que je t’ai rencontré. Ton jeu est à la fois tellement sincère et bouleversant qu’il en devient drôle. Ensuite, tu es une femme que j’ai appris à découvrir, à apprécier et maintenant à aimer. T’es devenue une amie et ça c’est extraordinaire. Ce n’est pas donné à tout le monde d’en avoir dans notre métier. Ce n’est pas forcément la règle (car) on est là d’abord pour travailler. Je voulais juste te déclarer ma flamme, je t’aime Valérie ! »
Le cinéma
Mis à part sa complicité indéniable avec Guillaume de Tonquédec, Valérie Bonneton a toujours ressenti « un sentiment d’injustice. » Lors d’un tournage, elle va laisser éclater sa colère et tire la sonnette d’alarme auprès du réalisateur. « Je ne comprends pas. J’ai le rôle principal. Lui, il a un rôle beaucoup moins important. Et je suis beaucoup moins bien payée que lui. Pourquoi ? » Incapable de rectifier le tir sur cette différence de budget, le cinéaste a décidé de ne pas la recruter et d’en sélectionner une moins onéreuse.
Nominée une fois aux Césars, Valérie Bonneton évoque les raisons qui l’ont poussée à accepter l’étrange proposition de Guillaume Canet. En effet, à l’époque, rien ne va plus avec le père de ses enfants, François Cluzet. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’un de ses enfants va la placer face à ses contradictions. Donc, en lui conseillant de téléphoner à ce metteur de scène pour faire part de sa motivation à tourner Les petits mouchoirs, le petit garçon d’à peine 10 ans a eu le dernier mot.
Et comme une belle proposition n’arrive jamais seule, elle accepte de révéler de défi de Eyjafjallajökull. Alors qu’elle est censée haïr Dany Boon, elle explique à nos confrères qu’elle a « adoré y aller à fond. Notre duo est à l’image du titre : volcanique ! » .
Pour bien comprendre la complicité entre ces deux-là, il faut remonter le temps. À l’époque du tournage, ils sont encore de simples étudiants. Or, après avoir décroché un microscopique contrat dans Les Zacros de la télé, leurs origines communes vont les rapprocher. Certes, lorsque Dany Boon écrivait le scénario cultissime de Bienvenue chez les Ch’tis, Dany Boon a bien pensé à Valérie Bonneton. Hélas, en pleine tournée, elle a dû décliner cette belle invitation.
Ravie d’avoir tourné avec Dany Boon, son (seul) ami du Nord, Valérie Bonneton va insister pour renouveler l’essai. Cette fois, elle est à l’affiche de Supercondriaque. Même si elle n’est qu’un personnage secondaire, elle l’a fait surtout fait par amitié et respect pour le travail de Dany Boon.
Changement de registre pour Valérie Bonneton
Comme son titre l’indique, le film Jamais de la vie est plus un drame qu’une comédie. Contente d’être sollicitée pour autre chose que d’amuser la galerie, Valérie Bonneton va s’investir comme jamais sur le plateau.
Deux rôles inoubliables
Quelques jours avant les fêtes de fin d’année, Valérie Bonneton surprend ses fans. Après la tragédie, elle se lance dans la satire sociale. Pour l’accompagner dans ce beau projet, elle peut compter sur l’expérience de ses consœurs Karine Viard, Anémone ou encore Josiane Balasko.
Comme nous l’avons évoqué plus haut, Valérie Bonneton a toujours été à 1 000 à l’heure dans tout ce qu’elle entreprenait. Sauf qu’à l’âge de 16 ans, malgré ma maturité et son fort caractère, elle n’a pas franchement conscience des dangers de l’alcool. Du reste, sa première cuite demeure à jamais ancrée dans sa mémoire. « C’était l’enfer, ma tête tournait. Je me suis dit : plus jamais ça » Aussi, lors de fêtes entre amis ou en famille ou de repas mondains, cette perfectionniste jusqu’au bout des ongles s’impose une règle simple, mais efficace. « Maximum trois verres, et toujours entourée. »
En lisant l’histoire du long-métrage Des jours meilleurs, Valérie Bonneton a eu beaucoup d’empathie pour cette mère de famille. Malgré le sérieux penchant pour les boissons alcoolisées de son personnage, elle semble prête à tous les sacrifices pour se soigner de son addiction.
Qui sont les piliers de Valérie Bonneton ?
Si elle devait donner la définition d’un « couple« , Valérie Bonneton ne mâcherait pas ses mots. Au lieu de pratiquer la langue de bois, elle préfère expliquer sa recette. Pour se sentir « bien » à deux, on doit d’abord « laisser de la place » à son partenaire. Pour faire simple, elle estime qu’être « deux solitudes ensemble » n’est pas incompatible avec le bonheur ressenti dans les bras de l’être aimé. « De toute façon, on naît et on meurt seul. »
François Cluzet
A la fin des années 90, Valérie Bonneton tombe sous le charme de François Cluzet. Et la réciproque est vraie. Quand les caméras de La voie est libre s’éteignent, elle se laisse totalement séduire par ce monstre sacré du septième art. Très vite, la nouvelle se répand comme une trainée de poudre dans la presse. Forcé d’officialiser, le couple va cependant refuser d’accorder le moindre entretien à ce sujet.
Une épreuve de taille franchie avec succès
Deux ans plus tard, Valérie Bonneton découvre les joies de la maternité avec Joseph. Or, alors qu’elle pensait à lui offrir un petit frère ou une petite sœur, son premier enfant tombe malade. Face au cancer de son aîné, elle décide de se battre à sa manière pour le sauver. C’est pourquoi, dans un premier temps, elle décide de décliner toutes les propositions pendant un temps. Et force est de constater qu’elle a eu la bonne stratégie.
Comme elle en a l’habitude, l’actrice s’investit pour « transformer » ce cauchemar sanitaire en « moments de joie ». À jamais de redevable envers le personnel soignant, elle souligne à quel point le petit garçon les adorait. Résultat des courses, aujourd’hui guéri, Joseph ne conserve « aucun mauvais souvenir » lié à la gravité de son état. De son côté, elle a écrit un livre sur ce long parcours du combattant.
Une fois la rémission de Joseph officielle, elle tombe enceinte d’une ravissante petite fille, Marguerite. De son propre aveu, Valérie Bonneton ne tient pas particulièrement à leur montrer ses films. Par contre, ils sont conscients qu’elle a un peu plus eu des difficultés à obtenir la confiance des réalisateurs.
Le divorce
En 2010, rien ne va plus avec François Cluzet. Sans se l’expliquer vraiment, un fossé s’est creusé entre ses deux passionnés par leur métier. Une fois encore, cette maman louve décide de protéger ses progénitures. « Avec François, on a réfléchi des soirées entières à la façon dont nous allions leur annoncer les choses. » Comme d’autres, ils tiennent à utiliser les bons mots pour panser les maux. Malgré le caractère périlleux de cette mission, ils peuvent se vanter d’avoir relevé ce second défi. « On a réfléchi dans le calme et la sagesse, on a bien fait les choses. »
De belles retrouvailles
Quand elle parle de son homme, Valérie Bonneton a des étoiles dans les yeux. Et pour cause, ce n’est la première fois que ces deux-là tentent de se construire un avenir commun. Certes, ils étaient sans doute trop jeunes pour s’engager dans la durée, mais elle persiste et signe. « Notre amour était si fort que lorsqu’on s’est quittés, j’étais persuadée que je le retrouverais. Vingt ans plus tard, quand la vie nous a réunis, nous avions changé, mais l’essentiel était resté. » Féru de littérature, mélomane dans l’âme, il partage en plus son appétence pour le cinéma.
Et à tous ses détracteurs qui critiquent ou jalousent sa renaissance, la comédienne leur fait un joli pied de nez. « Je me fiche totalement du regard des autres. Il faut savoir penser à soi. » Le message est passé !
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