Un candidat aux municipales en région parisienne serait fiché S pour islamisme radical !
D’après l’Express, Abdelaziz Hamida, candidat à la marie de Goussainville (Val-d’Oise), serait fiché S pour islamisme radical. Une information qui a vivement fait réagir l’intéressé. Il aurait saisi la justice le soir même de la publication de l’article.
Après avoir été élu en 2014 sur la liste d’Alain Louis (divers gauche) en tant que conseiller municipal, Abdelaziz Hamida espère bien succéder au maire actuel de Goussainville en 2020. Sans étiquette, il a officialisé sa candidature en mars dernier lors de l’inauguration de son QG de campagne. Mais le chemin jusqu’au fauteuil de maire semble compliqué depuis les révélations du journal.
En effet, l’Express a publié un article ce mercredi 25 septembre affirmant qu’Abdelaziz Hamida serait fiché S pour islamisme radical. Une information « de source policière » selon le journal où il est dévoilé que l’homme politique de 43 ans serait « réputé proche du mouvement fondamentaliste Tabligh, une organisation dont le nom a été cité dans le dossier judiciaire de la filière djihadiste de Lunel, responsable du départ de plusieurs jeunes français pour la Syrie et l’Irak dans les années 2014-2015″ , est-il écrit.
Le candidat aux municipales de Goussainville se serait fait repérer par les autorités en raison de « ses activités prosélytes« et du fait qu’il aurait plusieurs proches fichés pour radicalisme.
Abdelaziz Hamida dénonce l’article de l’Express et aurait saisi la justice
Après la publication de cet article, Abdelaziz Hamida s’est empressé de répondre dans un communiqué de presse. « Écrites au vitriol, ces lignes n’ont d’autre dessein que de me barrer la route aux élections municipales de mars 2020 en raison de mon origine« , dénonce-t-il.
Face aux « accusations mensongères, aux calomnies, et à la diffamation » , le candidat aurait saisi la justice et le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, afin que « toute la lumière soit faite sur cette affaire sombre » . Par ailleurs, Abdelaziz Hamida demande à ce que les « prétendues (preuves) de sources policières soient révélées au grand public » .