Risque d’accident nucléaire : les habitants de plusieurs communes doivent impérativement se rendre en pharmacie pour récupérer ce médicament
Organisée par le ministère des Armées, une campagne de distribution de comprimés d’iode visant à protéger la population en cas d’accident nucléaire a démarré ce lundi 20 janvier 2025. Plusieurs communes de France sont concernées. Pas de panique, on vous dit tout ce qu’il faut savoir dans la suite de cet article !


Distribution de comprimés d’iode en pharmacie : plusieurs communes concernées
Ce lundi 20 janvier, a démarré une nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode stable dans certaines communes de France. Ces médicaments permettent de protéger la thyroïde en cas d’accident nucléaire qui pourrait entraîner un rejet d’iode radioactif dans l’atmosphère. « Ces comprimés permettent d’éviter l’absorption d’iode radioactif (…) qui peut augmenter les risques de cancer, notamment chez les enfants et les femmes enceintes », détaille France 3.

Comme le révèle L’Indépendant et des médias locaux, plusieurs communes de France sont concernées par cette campagne : Toulon, La Seyne-sur-mer, Ollioules et Saint-Mandrier dans le Var, mais également Brest, Plouzané, Guilers, Bohars, Roscanvel, Crozon, Camaret-sur-mer, Lanvéoc, Plougastel-Daoulas et Roscanvel dans le Finistère.

Aucun justificatif nécessaire
Ceux qui habitent ou travaillent dans l’une de ces communes sont donc invités à se rendre directement dans une pharmacie participante pour récupérer leurs comprimés d’iode. A savoir qu’aucun justificatif n’est demandé pour les particuliers.

A l’inverse, « les employeurs de droit public et privé ainsi que les responsables d’établissements recevant du public (…) devront remplir un bon de retrait afin de retirer la dotation de comprimés nécessaire à leur structure », indique Santé.fr.
Pour être efficace, ces comprimés doivent être ingérés « uniquement lorsque la consigne est donnée par le préfet » peut-on lire dans un communiqué. Une prise qui, idéalement, doit intervenir au plus tard 8 heures après le passage des particules radioactives.
