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« La situation se tend et s’accélère »: Le Directeur général de l’ARS fait une inquiétante déclaration (VIDEO)

Publié par Elodie Gros-Désir le 26 Oct 2020 à 11:00

Les hôpitaux sont les premiers à pâtir de l’augmentation du nombre de cas de Covid-19. En Île-de-France, la deuxième vague de coronavirus se fait largement sentir avec près de 750 malades en réanimation. Interrogé par BFMTV, le directeur de l’ARS Île-de-France fait part d’une situation qui se tend et s’accélère.

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Une situation de plus en plus critique

Près de 750 patients se trouvent actuellement en réanimation en Île-de-France, ce qui équivaut à 67% des lits dans l’ensemble de la région. Interrogé par BFMTV le Directeur général de l’ARS Île-de-France, Aurélien Rousseau, a fait allusion à « une situation qui se tend et s’accélère ». Jusqu’à mercredi dernier, la situation restait encore stable avec 35-40 personnes admises chaque jour en réanimation. Mais dès jeudi, les choses se sont accélérées et on est passé à 89 personnes. Cette nouvelle vague n’est pas sans conséquence puisqu’elle provoque une pression considérable sur les soignants.

« Quelquefois, on voit d’un jour sur l’autre de brusques modifications de nos courbes. Là on a une accélération des entrées en réanimation mais aussi dans les lits de médecine depuis deux-trois jours. On a 750 malades en Île-de-France en réanimation qui représentent 67% de nos lits. On a plus de 2550 malades en hospitalisation conventionnelle » , a-t-il déclaré.

Les personnes âgées ne sont pas les seules concernées

Soucieux de faire comprendre à la population que les personnes âgées n’étaient pas les seules personnes à risques, il a indiqué qu’elles n’étaient pas les seules à se trouver en réanimation. Certes la moitié des patients de l’hôpital ont plus de 67, mais l’autre moitié en a moins. Il a également précisé que les personnes plus jeunes pouvaient elles aussi développer des « formes graves » du virus.

« On a une majorité de patients qui sont des personnes âgées, mais on a chaque jour des flux entrant avec des personnes qui ont 40-50 ans et qui développent des formes graves. C’est une mécanique presque mathématique: plus on a de cas plus on a de formes sévères. Dans ces formes sévères, il n’y a pas que des personnes âgées. Il y a des personnes jeunes, des personnes dont on n’identifie pas a priori les facteurs de risque et il y en a qui ont des facteurs de risque quel que soit l’âge » , a-t-il déclaré.

Selon Aurélien Rousseau, il est désormais indispensable de « repérer le plus tôt les malades du Covid, pour mettre en place une prise en charge le plus tôt possible et éviter le passage à des formes graves ».

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Source: BFMTV