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LSD et champignons hallucinogènes : et s’ils étaient les nouveaux médicaments de demain ?

Publié par Claire JONNIER le 27 Oct 2020 à 8:23

Impossible aujourd’hui de passer à côté du CBD, le cannabis débarrassé de sa substance psychotrope. Ainsi, c’est une substance qui ne conserve que des effets bénéfiques pour la santé, notamment lorsqu’il s’agit de juguler le stress. Or, il faut savoir que le LSD et les champignons hallucinogènes ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques depuis des dizaines d’années. D’ailleurs, aujourd’hui, certains chercheurs les exploitent pour des patients dépressifs ou en fin de vie. En bref, les nouveaux médicaments de demain ? Pas sûr…

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LSD et champignons hallucinogènes : un voyage qui remonte à loin

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C’est à partir des années 1960 que certains scientifiques s’intéressent aux substances psychotropes. Évidemment, le LSD et les champignons hallucinogènes font figure de proue. À l’époque, ils sont largement consommés aux États-Unis et sans réglementation. L’occasion pour les scientifiques de se pencher sur ces plantes pas tout à fait comme les autres. Et rapidement, ils se rendent compte du pouvoir euphorique de ces substances, capables de lutter contre les attaques de panique ou encore, les bouffées d’angoisse.

Ainsi, ils ne cessent de faire des expérimentations et constatent que majoritairement, les patients ressortent littéralement transformés par cette expérience. Le souci, c’est qu’à partir des années 1962, des normes strictes sont instaurées pour limiter la circulation de ces drogues psychédéliques. Ce qui rend, bien évidemment, les recherches impossibles.

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Les nouveaux médicaments de demain ?

Or, aujourd’hui, on assiste à un regain d’intérêt pour ces substances psychotropes. On retrouve évidemment le LSD ainsi que les champignons hallucinogènes puisqu’ils seraient capables d’agir sur les récepteurs de la sérotonine, particulièrement impliqués dans la dépression. Évidemment, la législation reste encore inadaptée puisque ce sont des produits majoritairement classés dans les stupéfiants.

En revanche, les effets produits transformeraient littéralement la vie des personnes qui s’y sont frottées. Ainsi, on examine un changement dans les rapports sociaux, vis-à-vis de la mort, un mode de vie souvent plus écologique… Ainsi, ce serait un voyage intérieur qui permettrait de changer durablement sa vision du monde…

Source : 20 Minutes