« Nous serons obligés rapidement de trier les malades » : La médecin Karine Lacombe tire la sonnette d’alarme !
La cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, Karine Lacombe, appelle le gouvernement à prendre d’autres mesures et tire la sonnette d’alarme.
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Des annonces qui sonnent comme une désillusion pour la médecin
Jeudi 18 mars, lorsque le Premier ministre Jean Castex annonce un confinement pour 16 départements français, Karine Lacombe se montre optimiste. Mais la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine va vite désenchanter comme elle l’explique au Parisien. Elle se montre catégorique à propos de ces mesures de freinages : « elles n’auront probablement aucun impact sur la situation actuelle » .
Karine Lacombe regrette que ces dernières soient avant tout basées sur la responsabilité individuelle, et donc difficilement contrôlables. Dans le même temps, la médecin déclare que la situation sanitaire en Ile-de-France est « extrêmement préoccupante » . Mercredi 24 mars, le directeur de l’AP-HP, Martin Hirsch, déclare que le nombre d’entrées dans les hôpitaux parisiens, est aussi haut que lors de la première vague.
L’appel de Karine Lacombe pour de nouvelles mesures de restrictions
Pour Karine Lacombe, le constat est plutôt clair et très peu optimiste sur la situation sanitaire actuelle. « Nous serons obligés rapidement, et si rien n’est fait, de trier les malades, ce que nous n’avons pas fait au printemps dernier, grâce aux effets d’une mesure très brutale de freinage de l’épidémie » .
Pour autant, la cheffe du service des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine n’appelle pas clairement à un confinement strict, mais à « d’autres mesures » en plus de celles déjà annoncées par l’exécutif. Il existe d’ailleurs une possibilité, reconnaît Karine Lacombe, à ce que le gouvernement n’annonce pas de nouvelles mesures et maintienne la situation actuelle, mais la médecin met en garde : « on peut décider de ne rien faire de plus, mais il y aura une augmentation du nombre de morts » .
Source : Le Parisien
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