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#BalanceTonPorc : les révélations choquantes d’une chanteuse bouleversent la toile..

Publié par Marion Ristor le 16 Oct 2017 à 17:15

Après l’affaire Harvey Weinstein, ou encore les révélations choquantes du journaliste et blogueur Jeremstar à propos d’une agression sexuelle, les langues continuent de se délier. #BalanceTonPorc dénonce ces harceleurs et agresseurs sexuels que l’on n’ose pas forcément balancer.

 

« Il est temps de crever l’abcès »

C’est la journaliste Sandra Muller qui est à l’origine de ce hashtag. « Ça m’est venu en tête comme ça d’un seul coup. J’avais été confrontée à ça il y a quelques années. Je n’en ai pas parlé », explique-t-elle à France Info. Le but : libérer la parole et encourager les femmes victimes de harcèlement sexuel à dénoncer les « porcs ».« Si les actrices d’Hollywood, les actrices en France sont capables d’en parler, il est temps qu’on crève l’abcès », ajoute Sandra Muller. Pourtant, elle ne s’attendait pas à récolter autant de témoignages. En effet, des milliers de femmes se sont emparées du hashtag pour raconter ce qu’elles n’ont jamais encore osé dénoncer.

 

« J’ai rien dit parce que j’avais peur »

Parmi les nombreuses victimes à avoir eu le courage de révéler leur harcèlement, il y a la chanteuse Sindy.  La petite protégée du rappeur La Fouine a avoué avoir été harcelée sexuellement par l’ancien compagnon de sa mère. Sur Twitter, la jeune femme de 22 ans écrit : « Mon ex beau père, de mes 12 à mes 14 ans. J’ai rien dit parce que j’avais peur, et parce que je me trouvais sale, a-t-elle affirmé. Il a tout détruit. L’image que j’avais de moi même, de mon corps qui changeait, de ma future vie de femme, et j’ai beaucoup culpabilisé. Aujourd’hui il est tranquillement à la retraite, et a encore la garde alternée de ma petite sœur qui a 14 ans vendredi. Je tremble en écrivant tout ça parce que même si j’ai grandi, et que je vais bien, ce gros porc de merde n’as jamais été embêté. » Encore remontée parce qu’elle a subit durant son enfance, elle poursuit : « Vous ne pouvez pas imaginer la haine que je ressens, j’en « cauchemarde » encore souvent, et il n’y a que très peu de temps que j’ai compris que ce n’était pas de ma faute, et que je n’avais pas à m’en vouloir, j’étais une enfant jusqu’à ce qu’il mette sa main dans ma culotte. » Une révélation choc qui s’ajoute aux nombreuses déclarations faites par les célébrités, mais également des anonymes.