Affaire Jubillar : Cette piste négligée par les enquêteurs qui pourrait faire basculer l’enquête
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Près de cinq ans après sa disparition, Delphine Jubillar reste introuvable. Ses amis ne perdent pas espoir pour autant et font des pieds et des mains pour retrouver sa dépouille.
Affaire Delphine Jubillar : des dizaines de questions en suspens
Une affaire trouble et des questions sans réponses. Disparue en décembre 2020, Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis. Si son mari, Cédric Jubillar, s’empresse de signaler sa disparition, les soupçons se portent rapidement sur lui. Après plusieurs semaines de recherches, les forces de l’ordre et la justice s’accordent à le placer derrière les barreaux. Comme dit, comme fait : Cédric Jubillar est placé en détention provisoire pour meurtre. Il sera jugé au mois de septembre prochain.
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S’il continue de clamer son innocence, les amis de la jeune infirmière mènent l’enquête. S’aidant des pistes envisagées par les enquêteurs et de leurs recherches, elles ont à cœur de connaître la vérité. Ainsi, l’une d’elle, aidée de son avocate, a tenté de faire rouvrir une piste.
En mai 2025, elle a donc saisi la cour d’assises du Tarn pour exiger des fouilles dans une zone boisée située à 25 km du domicile conjugal, près de Mirandol-Bourgnounac. La raison ? Le téléphone de Cédric Jubillar y aurait borné la veille de la disparition. Pourtant, la piste n’a pas été approfondie par les gendarmes qui ont privilégié d’autres hypothèses.
« Notre but reste de retrouver le corps de Delphine »
L’amie de Delphine Aussaguel — de son nom de jeune fille – est convaincue qu’il s’agissait là d’un repérage. D’autant que les données techniques ont révélé une « donnée d’emplacement » le 16 décembre à 3 h 21 du matin. Ce, malgré une période d’inactivité du téléphone du principal suspect entre 20 h 08 et 3 h 58 dans la nuit du 15 au 16 décembre.
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Si le doute subsiste concernant la fiabilité de cette donnée, la possibilité de sa présence dans ce bois n’est pas exclue. Si Me Rongier, l’avocate de requérante, a pris soin d’exposer toutes ces hypothèses, la demande de fouilles a été rejetée.
L’avocate, qui a souligné un « impératif de justice et de dignité » déplore la décision de justice. « Je regrette que cette piste de la localisation du téléphone de Cédric Jubillar au milieu d’un bois la nuit de la disparition de Delphine ne soit pas approfondie avant l’audience », a-t-elle déclaré auprès de BFMTV. Malgré cet obstacle, sa cliente ne renonce pas et compte renouveler sa requête au moment de l’audience en cours d’assises, comme le permet le Code de procédure pénale. « Notre but reste de retrouver le corps de Delphine Jubillar », insiste l’avocate.
Affaire Jubillar : le téléphone de Cédric Jubillar avait borné 17 fois à cet endroit, la demande de nouvelles fouilles dans une zone boisée a été rejetée par la justice https://t.co/mz4W51b2vv via @lindependant
— L'Indépendant (@lindependant) June 20, 2025
