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Un satellite menace de s’écraser sur Terre : quels sont les risques ?

Publié par Elodie GD le 05 Mai 2025 à 12:29

En orbite depuis 1972, le satellite soviétique Kosmos 482 a perdu l’un de ses éléments, qui devrait réintégrer l’atmosphère entre les 8 et 12 mai.

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Kosmos 482 sur le point de réintégrer l’atmosphère

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Panique sur la terre ferme ! Les quelque 2 000 satellites qui gravitent autour de notre planète nous sortent de l’esprit… jusqu’à ce qu’ils se rappellent à notre bon souvenir. Depuis le célèbre Spoutnik, lancé en 1952 par l’URSS, de nombreux pays ont pris le pli. Avides de découvrir l’espace et ses secrets, ils s’avèrent également bien utiles pour observer notre chère Terre. Et s’ils restent opérationnels de longues années, certains finissent par se détériorer et ne plus fonctionner, tout en continuant de graviter autour de nous.

Un satellite menace de s'écraser sur Terre !

Une présence qui ne semble pas inquiéter les scientifiques outre mesure, jusqu’à ce qu’elle représente une réelle menace.

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C’est le cas du satellite Kosmos 482, dont un fragment attire l’attention. Lancé en 1972 par l’Union soviétique dans le cadre d’une mission vers Vénus, il gravitait tranquillement jusqu’ici. Jusqu’à ce qu’un morceau se détache et menace de s’écraser sur Terre un demi-siècle plus tard, semant la panique chez les scientifiques : existe-t-il un risque pour la population ?

Où le satellite finira-t-il sa course ?

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« L’étage supérieur n’a pas fonctionné correctement et il a laissé la sonde seule en orbite autour de la Terre », explique l’astrophysicien Jonathan McDowell dans les colonnes de Sky News. Plusieurs de ses homologues se sont évidemment penchés sur la trajectoire possible de cette sonde, qui devrait s’écraser sur Terre aux alentours du 10 mai — avec une marge d’erreur de deux jours — à une vitesse d’environ 242 km/h.

Malgré leurs estimations, la zone de retombée estimée est très vaste et inclut des régions allant de Londres, à l’ouest du Canada, jusqu’au Cap Horn (extrême sud de l’Amérique du Sud).

Malgré l’incertitude qui entoure l’arrivée de la sonde dans l’atmosphère, les scientifiques se veulent rassurant. Le risque que le débris occasionne des dégâts en quasiment nul. « Les chances sont grandes pour qu’il finisse dans un océan », indique le scientifique néerlandais Marco Langbroek.

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