Financement du terrorisme : Elles participaient par l’intermédiaire de leur soeur !
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Lundi 15 mars, deux soeurs ont été interpellées par la DGSI, pour avoir envoyé de l’argent à leur soeur radicalisée, qui vit en Syrie. Elles sont donc soupçonnées d’avoir financer le terrorisme.
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Du financement à distance du terrorisme
Quand leur soeur part pour la Syrie, entre 2014 et 2015, deux femmes habitant à Nîmes, décide de conserver les liens familiaux. Elles vont alors accepter d’aider financièrement leur soeur, qui est radicalisée, et qui est parti avec ses enfants, se battre aux côtés des terroristes.
Pour cela, les deux femmes vont lui envoyer, régulièrement, les montants des allocations familiales que la femme radicalisée perçoit toujours. Pendant des années, c’est ainsi des dizaines de milliers d’euros qui transitent de la France à la Syrie, où leur soeur vit toujours, en liberté, au sein d’une zone de résistance islamiste.
Une interpellation après un travail des enquêteurs de la DGSI
Mais ce financement du terrorisme a pu être stoppé grâce aux travaux des enquêteurs de la DGSI. Lundi 15 mars, les deux femmes qui habitent Nîmes ont été interpellées et placées en garde à vue. Lors de celle-ci, elles ont expliqué qu’elles envoyaient de l’argent, par « volonté de soutien familial » et ont reconnu « un désir de détournement des prestations indues » .
Les enquêteurs ont estimé que les deux interpellées n’étaient pas radicalisées, mais que leurs actes relevaient du financement du terrorisme et du détournement de fonds. Les deux soeurs devraient passer en justice prochainement.
Sur le territoire national, les enquêteurs de la DGSI continuent de démonter des réseaux de financements ou de soutiens terroristes. En septembre dernier, 29 personnes ont été interpellés pour cyberfinancement du terrorisme.
Source : Actu17
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