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Ces animaux sauvages qui s’urbanisent

Publié par Anissa Duport-Levanti le 29 Avr 2013 à 14:59

Tous les experts s’accordent aujourd’hui sur le fait que les animaux sauvages qui vivent en périphérie de nos ensembles urbains sont de moins en moins farouches et s’aventurent au coeur des grandes villes. L’expansion croissante de l’urbanisation au détriment de la préservation de leur habitat naturel, la réduction progressive de leur gibier ainsi que la masse de déchets qui s’entasse de façon presque exponentielle encourage ces animaux à se rapprocher des hommes pour se nourrir. Ils élisent donc domicile près des décharges, mais aussi dans les quartiers résidentiels aux poubelles débordant de détritus comestibles, et s’y reproduisent. 

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Ces animaux sauvages s’étant familiarisés avec la vie urbaine adaptent leur comportement pour se fondre dans la masse des habitants, ce qui donne lieu à des scènes parfois cocasses, souvent effrayantes.

On en voit beaucoup dans les transports en commun, comme ce coyote confortablement installé sur les sièges du train de banlieue de Portland (voir photos). Le coyote est un animal très intelligent, qui a une très grande capacité d’adaptation et est omnivore. Il s’accommode donc très bien de la vie urbaine et étend son territoire dans presque toutes les villes entre Chicago et New-York.

Le sud des États-Unis sont sous la menace d’animaux bien plus dangereux, comme des alligators qui déambulent sur des terrains de golf ou se prélassent dans les piscines de Floride. Ces espèces sont parmi les plus redoutables du monde. Dotés d’une peau extrêmement résistante, d’une mâchoire capable de broyer l’acier, ils sont invincibles dans l’eau et très rapides sur terre. Si vous êtes poursuivi par un crocodile ou un alligator, voici votre seule chance : courir en zig-zag, vous réfugier dans un arbre, de préférence très robuste, et appeler Crocodile Dundee.

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En Inde, ce sont les singes qui colonisent les villes, et ils sont particulièrement présents dans les grandes métropoles, comme Delhi et Bombay. Ces animaux peuvent vite devenir agressifs, mais se contentent généralement de chaparder quelques victuailles, et autres lunettes de soleil, au nez et à la barbe des commerçants et des touristes. Ou alors il se la jouent hommes d’affaires et prennent le métro comme le commun des mortels, à l’image de ce singe dans le métro de Dehli. Il ne lui manque que la cravate et l’attaché-case !

Le Canada est aussi concerné, mais c’est une menace bien plus importante qui préoccupe les autorités. Un singe dans un métro n’a rien de comparable avec un ours d’une tonne de muscle cherchant à se restaurer au pas de votre porte. La ville de Churchill, dans l’Est du Canada, est envahie chaque automne par des ours polaires affamés en quête d’une nourriture rare sur la banquise à cette période de l’année. Voilà donc le dilemme des rangers : assurer à la fois la protection des populations et celle de cette espèce menacée en voie d’extinction.

 

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Les villes d’Europe sont également concernées. Moscou connait régulièrement des attaques de loups, parfois en plein centre ville ! Ils se déplacent en meutes, ce qui provoque la frayeur des populations et de nombreux dégâts.

 

À Londres, ce sont les renards qui envahissent la ville. Leur nombre augmente rapidement et ils n’ont plus peur des hommes. Ce sont des animaux téméraires et curieux. La plupart du temps il s’attaquent aux poubelles et vivent dans des zones à l’abandon, ils sont également très présents dans les quartiers résidentiels. Il arrive parfois qu’il s’en prennent à des chiens ou même à des nourrissons, bien que cela reste exceptionnel. Leur population est estimée à environ 10 000 individus dans la périphérie de la City.

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