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Chaos au Stade de France : Les images de vidéosurveillance supprimées, ces preuves ont-elles été volontairement détruites ?

Publié par Hugo Plassot-Moizan le 09 Juin 2022 à 17:01

Près de deux semaines après les graves incidents en marge de la finale de la ligue de champions au Stade de France, de nouvelles révélations sont tombées. En effet alors que les auditions se multiplient pour connaitre la responsabilité des forces de l’ordre, des organisateurs ou encore des supporters, une information très importante vient d’être rendue publique. Les images de vidéosurveillance du stade ont été supprimées.

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problèmes finale

Des auditions après la débâcle

Depuis 14h30 ce jeudi 9 juin, le Sénat auditionne la fédération française de foot au sujet des débordements qui ont eu lieu en marge de la finale de la Ligue des champions. Pour rappel des faits, la finale avait été retardée de plus de 30 minutes car de nombreux supporters ne pouvaient pas accéder au stade. S’en sont suivi des altercations avec les forces de l’ordre, de la violence et des vols envers de nombreux supporters (notamment ceux de Liverpool).

Par la suite, au lendemain de cette débâcle, les instances gouvernementales ont pointé du doigt le comportement des supporters anglais. Ils ont indiqué que beaucoup d’entre eux ont forcé les barrages, le tout en ayant une majorité de faux billets. Un discours qui allait en opposition des images que de nombreuses personnes sur place avaient pu capter. Des nombreuses interpellations ont eu lieu durant la soirée aux abords du stade.

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Des preuves volontairement supprimées ?

Plusieurs camps étaient donc auditionnés  aujourd’hui au Sénat dans le cadre de cette affaire. On pouvait y retrouver la FFF, le préfet de police ou encore le maire de Liverpool. Lors de cette audition, un fait important a marqué l’audience. Erwan Le Prévost (directeur des relations institutionnelles de la FFF) a indiqué la chose suivante. « Les images sont disponibles pendant sept jours. Elles sont ensuite automatiquement détruites. On aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations. Pour avoir été au PC sécurité toute la journée, les images sont extrêmement violentes » .

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Cela signifie que les principales preuves pouvant faire avancer l’affaire n’ont pas été récupérées à temps par les autorités. Et surtout, qu’elles ont été détruites 7 jours après les faits. Il a été demandé pourquoi ces vidéos n’ont pas été mises de côté dès le soir même. Mr Le Prévost a indiqué que la justice n’a été saisie uniquement sur le cas des faux billets.

L’audience n’est pour l’instant pas terminée à l’heure où cet article est publié. Reste désormais à savoir pourquoi des éléments de la sorte, aussi importants pour l’enquête, n’ont pas été réquisitionnés le soir même.

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