Emmanuel Macron : sa déclaration choc sur la Chine qui en dit long…
Ce jeudi 16 avril, Emmanuel Macron donne une interview au Financial Times et commence sérieusement à se poser des questions sur la gestion de la crise du coronavirus par la Chine. D’ailleurs, il avance qu’il y a « manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas.»
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Coronavirus : la Chine a-t-elle été transparente sur la crise sanitaire ?
Ce jeudi 16 avril, la France affiche un triste bilan de presque 18 000 morts, 22 000 morts en Italie et 19 000 en Espagne. Aux États-Unis, le pire est à craindre avec déjà 34 000 décès et plus de 600 000 cas confirmés. Quant à la Chine ? Et bien, depuis le début de l’épidémie, il semblerait qu’elle ait recensé 4600 décès avec 82 000 cas confirmés. Des données qui semblent étranges ou qui forcent le respect quant à la gestion de cette crise sanitaire.
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Mais visiblement, Emmanuel Macron ne semble pas pencher en faveur de la transparence. En effet, dans l’interview qu’il donne au Financial Times, il évoque qu’« il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas.» De même, il ajoute : « N’ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que (la gestion de l’épidémie par la Chine) c’est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas.»
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Un avis partagé par les États-Unis mais pas par les Russes
Si Emmanuel Macron commence à émettre de sérieux doutes quant à la gestion de la crise sanitaire par les Chinois, il est immédiatement rejoint par le Royaume-Uni. En effet, ils estiment que le pays devra répondre à des « questions difficiles sur l’apparition du virus, et pourquoi il n’a pas été stoppé plus tôt.» Du côté de Donald Trump, il accuse Pékin d’avoir carrément « dissimulé » la gravité de l’épidémie dès le début.
D’ailleurs, le chef de l’État a récemment suspendu sa contribution financière à l’OMS en jugeant qu’elle était de mèche. Quant à la Russie, c’est le seul pays à prendre la défense de Pékin. D’ailleurs, Vladimir Poutine a qualifié ce genre d’accusation de « contre-productives » en soutenant son homologue chinois Xi Jinping.