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« Je risque 31 000 euros d’amende si je sors », le quotidien de ce Français enfermé dans 14m2 à Taïwan pendant le confinement

Publié par Tom le 24 Avr 2020 à 21:25

Jean est un français confiné depuis plusieurs semaines à Taïwan. Parti pour le travail, sa mise en quarantaine est drastique. Il vit seul dans un appartement de 14m2 et ne peut franchir le seuil de la porte. Une situation qu’il explique pour l’émission Envoyé Spécial, dont voici un extrait dans la vidéo ci-dessous.

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Confiné dans 14m2 à Taïwan

Jean El Chammas a dû quitter le France juste avant le confinement et rejoindre Taïwan pour des raisons professionnelles. Il est depuis deux semaines enfermé dans un studio, dont il ne possède même pas les clés. En effet, cet état de 23 millions d’habitants est assez peu touché par l’épidémie du coronavirus, malgré sa proximité avec la Chine. Le nombre de cas se compterait en quelques centaines  seulement, et le nombre de morts serait lui inférieur à 10. De peur que Jean ait ramené le covid-19 depuis la France, il est constamment surveillé par les autorités.

« J’ai pas le droit de passer le seuil et je n’ai pas les clés de l’appartement. Je n’ai rien du tout. Je risque 31 000 euros d’amende si je sors » explique Jean, en introduction de cette vidéo. On est très loin des 135 euros d’amende en France ici. Il doit également envoyer un selfie de lui prenant sa température avec un thermomètre plusieurs fois par jour aux autorités.

Des conditions difficiles que Jean essaye de surmonter

Malgré ces conditions d’enfermement difficiles, Jean essaye tant bien que mal de garder le moral, et ne perd pas pour autant son sens de l’humour. Pris d’insomnie, il se met à faire sa lessive à 6h du matin, ce qui sera « le moment le plus excitant de la journée« . Lui qui ne savait plus comment occuper ses journées, doit maintenant trouver de quoi occuper ses nuits.

Jean, qui ne peut sortir vit cet enfermement comme étant « une punition pour l’esprit« . « Dans nos sociétés modernes, quand on veut punir quelqu’un qui a commis un crime ou quoi que ce soit, on l’isole. Et je comprends que ce soit une punition pour l’esprit… et pour les gens. »

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Source : FranceInfo tiré du magazine Envoyé Spécial