À 71 ans, il va traverser l’Altantique dans un tonneau qui part à la dérive
Jean-Jacques Savin est un aventurier de 71 ans, qui a un projet fou en tête. Il veut réaliser sa transatlantique à lui… à bord d’un tonneau. L’homme va vivre dans une barrique pendant plusieurs mois. Il démarrera son voyage le 20 décembres des îles Canaries, et partira à la dérive jusqu’à l’autre bout de l’océan, pour arriver très certainement dans les Caraïbes. Regardez la vidéo pour découvrir le tout petit vaisseau qui lui servira de transport pour travers l’océan.
Un retraité veut traverser l’Atlantique en tonneau
Jean-Jacques Savin est un ancien militaire parachutiste, qui n’a jamais autant vécu d’aventures que depuis qu’il est à la retraite. Il a déjà tout visité en Afrique, il pratique le triathlon, il a été pilote d’avion privé et aussi conservateur dans un parc national africain. Mais sa dernière lubie est la plus folle de toutes. Inspiré par la lecture du livre d’Alain Bombard, ce médecin qui avait traversé l’Atlantique, en 1952, sur un canot pneumatique, Jean-Jacques a voulu vivre une aventure similaire. Peut-être légèrement moins fou qu’Alain Bombard, Jean-Jacques fera sa traversée de l’Atlantique avec des vivres, comme de la nourriture en poudre mais aussi du bon vin.
Il vivra dans 6 m2 pendant environ 3 mois
Pour réaliser son rêve, une équipe de chercheurs a construit une barrique ultra résistance, en contre-plaqué époxy. Cela ressemble à un grand tonneau biseauté, de 3 mètres de long sur 2,10 mètres de diamètre et de 450 kilos. À l’intérieur, il a quelques rangements et des couchettes. Il suffit qu’il reste à l’intérieur et qu’il passe son temps à pêcher, à lire et à jouer de la mandoline. Mais ce voyage qui devrait durer environ 3 mois, ne sera pas de tous repos. Le tonneau, de par sa forme cylindrique risque bien de tourner sur lui-même comme le tambour d’une machine à laver, lorsqu’il rencontrera de grosses vagues.
Jean-Jacques Savin craint les orques
Ce sont surtout les orques que redoute le septuagénaire. Ces animaux peuvent être extrêmement violents et le pire serait que la barrique se fende. Son expédition sera aussi l’occasion pour une organisation internationale maritime d’observer les courants marins en plein océan, car il part avec une balise délivrée par la JCOMMOPS. Il ne sait pas exactement où il échouera, « quelque part entre la Barbade et la Guadeloupe ». Son sponsor principale est le fabricant de tonneaux Boutes mais il cherche encore d’autres sponsors pour l’aider à couvrir les 60 000 euros qui restent à payer pour rembourser le coût de son expédition.
Crédits : Sandrine Valéro/France 3 Nouvelle Aquitaine, AFP