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Les enquêteurs français découvrent des incohérences sur la disparition de l’avion de la Malaysia Airlines

Publié par Claire JONNIER le 22 Oct 2018 à 9:25
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Alors que les enquêteurs français sont les seuls à poursuivre les investigations sur le crash du vol MH370 de la Malaysia Airlines, des incohérences troublantes commencent à faire surface.

 

L’enquête continue suite à la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines

C’était le 8 mars 2014. Après avoir décollé de Kuala Lumpur pour se dirigé vers Pékin, le boeing qui compte 239 personnes à son bord, disparaît. Les enquêteurs mettront d’ailleurs des jours à localiser certains débris dans l’océan Indien. Mais, aucune trace des passagers. Et Ghyslain Wattrelos, qui perd sa femme et ses deux filles ce jour-là, se dit toujours « en colère ». En colère, car l’enquête piétine et notamment à cause d’un manque de collaboration internationale. 

 

Mais, il se pourrait bien que les choses commencent à se débloquer, car Ghyslain Wattrelos a pu rencontrer ce 18 octobre, la juge d’instruction en charge de l’information judiciaire ouverte en France. Et cette dernière lui aurait confirmé que les enquêteurs français devraient se rendre aux Etats Unis pour poursuivre leurs investigations.

 

Selon Ghyslain Wattrelos : « On est un peu en colère et maintenant, on a envie de dire stop. Il serait temps que les Etats Unis coopèrent sur ce dossier ». Avant d’ajouter : « il est nécessaire d’aller là-bas, car il y a trois entités qui détiennent des informations importantes ». 

 

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Selon Ghyslain Wattrelos «  »On est un peu en colère et maintenant, on a envie de dire stop »

 

Des incohérences dans la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines

En effet, parmi les 3 entités que les enquêteurs français souhaitent rencontrer, il y en a une qui retient particulièrement leur attention. Le but étant de savoir si elle commercialise un logiciel capable de reprogrammer voire de pirater la Satcom, une antenne qui communique au satellite le signal de l’avion. « La piste essentielle ce sont les données Inmasart. Soit elles sont fausses, soit elles ont été piratées » explique Ghyslain Wattrelos.

 

Car en juillet dernier, les enquêteurs pointent des « incohérences » dans le rapport officiel fourni par la Malaisie. Et notamment, la présence d' »un passager curieux » qui n’a pas fait l’objet de plus de recherches. Pourtant, cet homme présente un profil troublant. Il se trouvait assis pil sur le boitier Satcom et se trouve être un expert en aéronautique.

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