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Du glyphosate dans les tampons et serviettes hygiéniques… la bonne surprise !

Publié par Morgane le 22 Juil 2018 à 19:14
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Il y a quelques mois, nous vous parlions d’une étude qui révélait les dangers potentiels que présente l’utilisation d’une coupe menstruelle. Celle-ci favoriserait le développement de bactéries de manière plus importante que les tampons ou du moins autant. Une nouvelle étude montre que les serviettes hygiéniques et les tampons peuvent également nuire à votre santé. En effet, ils contiendraient du glyphosate et des pesticides prohibés.

 

Du glyphosate et des pesticides dans les tampons

L’Anses (Agence de sécurité sanitaire) a évalué en 2016 le risque sanitaire des produits d’hygiène intime. Ils confirment la présence de glyphosate dans les serviettes hygiéniques. Le glyphosate en question est un désherbant très dangereux. Dans les protège-slips et serviettes, on retrouve également de l’hexacholorobenzèbe, du lindane  du quintozène et de nombreux hydrocarbures aromatiques polycycliques (présent habituellement dans les moteurs diesel ou la fumée de cigarette). Ce dernier élément serait un cancérigène probable. Dans les tampons, on peut aussi trouver des dioxines et duranes.

 

Que font ces substances chimiques dans nos tampons et serviettes ?

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On peut se demander pourquoi toutes ces substances se retrouvent dans ces produits ou théoriquement elles n’ont rien à faire. Premièrement, il arrive que les produits soient contaminés involontairement. Deuxièmement, ces substances peuvent provenir de certains procédés de fabrication, comme celui visant à rendre blanc le coton naturellement brun par exemple. Ces produits ne seraient pas toxiques au point de dépasser le seuil sanitaire. Rassurante, l’autorité de la santé déclare :

 

« Il n’y a pas de risque sanitaire notamment à long terme qui soit mis en évidence par notre expertise. »

 

L’Anses n’établit à l’heure actuelle aucun lien entre ces substances et le syndrome de choc toxique mensuel, très médiatisé en 2015 par Lauren, Wasser, mannequin amputée d’une jambe après un choc toxique mensuel.

 

Le risque serait minime mais sévère. Par précaution, il faudrait éviter une utilisation prolongée de tampons ou coupe menstruelles, ou des tampons trop absorbants.

glyphosate serviette hygienique

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