Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Actualité

Mort de Philippine : Sous OQTF et déjà condamné pour viol, que sait-on du suspect ?

Publié par Gabrielle Nourry le 25 Sep 2024 à 10:43

Trois jours après la découverte du corps de Philippine enterré dans le bois de Boulogne, un homme de 22 ans a été interpellé en Suisse. Sous OQTF, déjà connu de la justice… Voici ce que l’on sait du suspect.

philippine suspect

Un suspect interpellé après la mort de Philippine

La vidéo du jour

Le vendredi 20 septembre, Philippine, une étudiante de 19 ans, a disparu après avoir déjeuné dans l’université de Paris Dauphine. Les proches de la jeune femme signalent sa disparition et son corps sera finalement retrouvé le lendemain enterré dans le bois de Boulogne.

Ce mardi 24 septembre, un jeune homme a été interpellé en Suisse. Il est soupçonné d’être impliqué dans la mort de l’étudiante. Le suspect, nommé Taha O. a été interpellé à Genève par la police locale et une demande d’extradition vers la France va être adressée aux autorités suisses.

Cet homme de 22 ans était déjà connu des services de la justice français et était visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français) avec interdiction de revenir en France pendant 10 ans.

L’individu déjà condamné pour un viol

Le suspect Taha O. est un ressortissant marocain né en 2002. Il est entré en France depuis l’Espagne le 13 juin 2019 alors qu’il était mineur. Quelques mois après son arrivée dans l’Hexagone, il est confondu par son ADN dans une affaire de viol.

L’individu avait à l’époque agressé une étudiante de 23 ans qu’il avait amenée sous la menace dans une zone forestière avant de la violer. En octobre 2021, il est condamné à sept ans de prison. Il est finalement remis en liberté en juin dernier et placé en centre de rétention administrative à Metz.

Le 3 septembre, un juge des libertés et de la détention l’autorise à quitter le centre de rétention. Visé par une OQTF, la justice lui notifie une assignation à résidence dans un hôtel qu’il ne rejoindra jamais. Le lendemain, le Maroc envoie un laissez-passer consulaire pour permettre son expulsion. Mais l’individu de 22 ans est alors introuvable.