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Coronavirus : les pandémies pourraient très bien se multiplier dans l’avenir selon ce médecin….

Publié par Manon CAPELLE le 05 Avr 2020 à 15:03
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Selon les dires, l’origine de l’épidémie de coronavirus est un « marché aux poissons » en Chine. Désormais, le trafic d’animaux sauvages est pointé du doigt. Didier Sicard, ancien président du Comité consultatif national d’éthique, a évoqué un commerce mafieux comparable à celui de la drogue.

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Le trafic d’animaux entraînera d’autres pandémies mondiales

L’OMS déclarait, le 12 janvier dernier, la découverte d’un nouveau coronavirus apparu quelques semaines plus tôt en Chine, provenant d’un marché d’animaux. Le 7 février, des scientifiques d’une université d’agriculture chinoise identifiaient le pangolin, un petit herbivore à écailles. Cet animal serait le possible hôte intermédiaire du virus, et l’animal réservoir serait la chauve-souris.

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Même si les recherches se poursuivent pour connaître l’origine exacte du virus, le professeur Didier Sicard est certain que le trafic d’animaux peut être directement lié à l’émergence de cette pandémie. 

Didier Sicard est professeur de médecin et l’ancien président du Comité consultatif national d’éthique. Au micro d’Europe 1, il dénonce la survivance d’un trafic, qu’il juge de « mafieux. » Ce professeur alarme aussi que les pandémies mondiales sont amenées à se multiplier « tant que l’on n’aura pas criminalisé le trafic d’animaux », dont celui persistant en Chine. 

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Les autorités chinoises n’agissent pas pour faire cesser ce trafic

« Le marché [de Wuhan] hébergeait fin décembre un grand nombre de ces animaux : des pangolins et des chauves-souris vivants, dans des paniers en osiers. » En effet, Didier Sicard décrit des animaux enfermés dans des conditions sanitaires exécrables. Ils sont manipulés par des acheteurs peu attentifs. Dans ce cas, des animaux porteurs de maladies inconnues rentrent en contact directement avec l’Homme. 

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Majoritairement en Asie, le commerce d’animaux sauvages ne semble pas diminuer. « Le marché n’a jamais existé de façon aussi importante dans une très grande ville et il y a des filières nouvelles » explique le professeur.

Il indique : « Le problème, c’est que le scénario s’est passé de manière identique près de Hong-Kong il y a 17 ans, au moment de l’épidémie du SRAS-1. » D’après lui, les autorités chinoises ne feraient rien pour combattre ce trafic « mondial, souterrain et mafieux » qui représente « plusieurs dizaines de millions de dollars. »

Source : Europe 1

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