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Les scientifiques ont enregistré l’incroyable rythme cardiaque d’une baleine qui passe de 30 à 2 battements par minute !

Publié par Claire JONNIER le 03 Déc 2019 à 19:35

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue PNAS, les biologistes font une découverte étonnante. En effet, ils ont suivi une baleine pendant plusieurs minutes pour pouvoir mesurer son rythme cardiaque. Et contre toute attente, ce dernier passe de 30 battements par minute en surface à seulement à 2 battements par minute en pleine plongée ! Ecoutez ce son dans la vidéo ci-dessous

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L’impressionnant rythme cardiaque de la baleine

« Les animaux qui fonctionnent à des extrêmes physiologiques peuvent nous aider à comprendre les limites biologiques de la taille » explique le scientifique Jeremy Goldboge. Et effectivement, la taille est impressionnante ! 30 mètres pour 170 tonnes ! Pour faire plus simple, il vous suffit de visualiser 2 bus scolaires l’un contre l’autre et vous obtenez la taille gigantesque de la baleine. D’ailleurs, c’est le plus gros animal jamais rencontré sur terre. Et c’est certainement ce qui explique l’incroyable découverte de ces biologistes de l’université de Stanford

Au large des côtes californiennes, ils ont équipé un spécimen d’un capteur spécial pour mesurer les battements de son cœur. Pendant huit heures, les scientifiques suivent l’évolution de ce monstre marin entre des retours à la surface et des plongées, à la recherche de nourriture. Finalement, ils obtiennent un chiffre impressionnant avec une transition de 30 battements par minute à la surface et seulement deux battements par minute en pleine plongée.

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Un cœur de la taille d’une voiture

Autre chiffre impressionnant concernant la baleine, son cœur est le plus gros de la terre ! Il avoisine les 180kg ce qui équivaut à la taille d’une petite voiture de golf. D’ailleurs, les scientifiques sont formels : ses capacités sont régulièrement poussées à leurs extrêmes. Voilà pourquoi, un mammifère de cette taille à la surface ne pourrait pas survivre dans la mesure où cela demanderait beaucoup trop d’oxygène pour se déplacer ou encore, chasser. Avec cette découverte, les scientifiques en apprennent donc un peu plus sur les mécanismes de ce mastodonte, souvent méconnus.