Et si les rats déclenchaient la prochaine pandémie ?
Les rats adorent surprendre, parfois même un peu trop. En ce moment, leur nouveau comportement intrigue les scientifiques. Dans des grottes allemandes, des rongeurs ont peint une scène inhabituelle. Et les chauves-souris en ont fait les frais. Retrouvez les détails dans les lignes suivantes.
Des rats prédateurs ?
Des rats bruns ont surpris les scientifiques par un comportement inédit et inquiétant. Ils ont attaqué des colonies de chauves-souris dans des grottes allemandes. Ces rongeurs bondissaient dans l’air pour attraper leurs proies en plein vol. Jamais auparavant on n’avait observé une telle stratégie prédatrice en Europe !
Les chercheurs ont utilisé des caméras infrarouges pour documenter ces attaques nocturnes. Ainsi, ils ont vu les rats attendre patiemment à l’entrée des grottes. Les animaux utilisaient leurs moustaches pour détecter les chauves-souris dans l’obscurité totale. Puis ils les saisissaient avec leurs pattes avant de les tuer d’une morsure précise au cou.
Les résultats ont montré une efficacité redoutable chez ces rats chasseurs. Sur trente chauves-souris observées, treize ont été capturées en une seule nuit. Les scientifiques craignent alors que ce comportement puisse bouleverser l’équilibre écologique local.
Car à long terme, l’impact de ces rats tueurs pourrait être catastrophique pour les populations de chauves-souris. Une quinzaine d’entre eux suffirait à décimer des milliers d’individus en un hiver. Ce qui met en péril la survie de colonies entières dans certaines régions !
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Un risque sanitaire latent !
Les rats et les chauves-souris sont deux espèces qui hébergent de nombreux virus dangereux. Entre autres, les scientifiques rappellent qu’ils transportent des pathogènes comme le coronavirus ou le paramyxovirus. Ces agents infectieux peuvent provoquer des maladies graves chez l’homme. Ainsi, leur coexistence crée un terrain propice à de nouvelles transmissions.
Les attaques de rats contre les chauves-souris représentent un contact direct inédit. Jamais auparavant on n’avait observé une telle interaction en milieu urbain. Cela augmente théoriquement les chances de passage de virus entre espèces. Alors, les chercheurs considèrent ce phénomène comme une alerte sérieuse pour la santé publique.
Pour l’instant, aucune preuve ne montre un transfert de virus des chauves-souris vers les rats. Les scientifiques insistent sur l’absence de danger immédiat pour les humains. Cependant, ils soulignent que le risque théorique reste bien réel. Un tel scénario pourrait donc favoriser l’émergence d’une nouvelle pandémie.
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Aux États-Unis, la densité urbaine amplifie considérablement la menace. Des millions de rats vivent dans les grandes villes comme New York. Ces environnements abritent aussi des colonies de chauves-souris. La proximité des deux espèces accroît donc les risques de transmission virale.
Un meilleur contrôle des rats !
Les chercheurs ont découvert des caches de nourriture près des grottes. Les rats y accumulaient des dizaines de chauves-souris partiellement dévorées. Ces preuves montrent que ce comportement est répété et organisé.
Si les populations de chauves-souris s’effondrent, cela va gravement perturber l’équilibre écologique. En effet, ces animaux jouent un rôle essentiel dans la régulation des insectes. Leur disparition pourrait alors entraîner une prolifération nuisible pour l’agriculture.
En parallèle, les scientifiques proposent des solutions simples mais ciblées. Il faut réduire les déchets alimentaires accessibles aux rongeurs. Des poubelles résistantes et des entrées de grottes sécurisées sont également essentielles. Le contrôle doit viser uniquement les rats bruns invasifs.
Ces mesures permettraient de limiter les risques écologiques et sanitaires. Elles protègent les chauves-souris, indispensables à la biodiversité urbaine. Elles réduisent aussi les dangers de transmission virale aux humains. C’est pourquoi agir rapidement contre les rats est devenu une priorité collective !