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Vendre son animal de compagnie à un laboratoire ? La proposition honteuse qui fait bondir les défenseur de la cause animale

Publié par Claire JONNIER le 26 Juin 2020 à 20:23

Ce 24 juin, la fondation 30 millions d’amis monte au créneau pour contester une loi proposant de vendre son animal de compagnie à un laboratoire. Un décret pointé du doigt comme un véritable recul en matière de protection animale d’autant qu’en plus, des alternatives existent !

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Vendre son animal de compagnie à un labo

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Le 17 mars dernier, un décret est proposé par le gouvernement et permet de vendre son animal de compagnie à laboratoire. En plus, il s’agit d’une proposition qui va à l’encontre de la « directive 2010/63/UE de l’Union européenne encadrant la provenance des animaux promis à l’expérimentation.» Or, selon la fondation 30 millions d’amis, il s’agit d’un « terrible recul en matière de protection animale.» En plus, c’est une décision qui irait à l’encontre de l’opinion des Français puisqu’aujourd’hui, «86 % des Français souhaitent l’interdiction totale de l’expérimentation animale.»

En outre, l’association pointe un risque important de dérives avec notamment, le crime organisé qui pourrait s’engouffrer dans la brèche. « Cela risque aussi d’encourager un énorme trafic de chiens volés à leur maître pour être revendus à des laboratoires comme c’était le cas jadis.»

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Pour une solution alternative !

Vendre son animal de compagnie en laboratoire est considéré comme une solution de facilité pour la fondation 30 millions d’amis ! En effet, pour elle, « ce décret montre le manque de volonté politique pour chercher des méthodes substitutives à l’expérimentation animale, préférant la solution de facilité : celle de gaspiller des vies !» déclare Reha Hutin, présidente de l’organisme.

Jusqu’à présent, les animaux qui étaient utilisés pour les procédures expérimentales devaient « avoir été élevés à cette fin et provenir d’éleveurs ou de fournisseurs agréés.» Et si jamais la production était insuffisante, alors à ce moment-là, des dérogations pouvaient être mises en place. En plus, aujourd’hui, il existe une alternative avec le test « Valitox. » À partir de cellules humaines en culture, cela permet de déceler l’éventuelle toxicité aiguë d’une substance et surtout, n’est pas utilisée sur les animaux.