Plus de 300 euros sont cachés chez vous, voilà ce qu’il faut faire pour les récupérer
Le pouvoir d’achat continue de se tendre. Et beaucoup de foyers se demandent comment respirer un peu à l’approche des fêtes. Pourtant, une source d’argent très concrète se trouve déjà… au cœur de leur domicile. Un sondage récent montre qu’un véritable « butin » dort dans les maisons françaises, sans être utilisé ni monétisé.
Ce trésor n’a rien de magique, il ne demande ni investissement risqué ni compétence particulière. Il repose sur des habitudes, des réflexes que l’on n’a pas encore pris. Et sur quelques freins psychologiques faciles à dépasser quand on sait où regarder. Et surtout, il peut représenter bien plus qu’un simple coup de pouce symbolique.
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Un « trésor » chez soi alors que le budget craque
Depuis plusieurs années, le pouvoir d’achat des Français se réduit, grignoté par l’inflation, les charges fixes et les dépenses du quotidien. Chaque augmentation de facture ou de prix en rayon se ressent immédiatement sur le budget des ménages. Dans ce contexte, beaucoup cherchent des revenus complémentaires sans toujours savoir par où commencer.
C’est dans ce climat que leboncoin a commandé un sondage OpinionWay auprès de 1 054 personnes. L’idée était simple : mesurer ce que les Français possèdent déjà chez eux et qu’ils n’utilisent plus. Derrière cette enquête, une intuition forte : et si une partie de la solution pour soulager le budget se trouvait déjà dans les placards, les garages et les étagères ?
Les résultats confirment ce pressentiment. Les personnes interrogées reconnaissent presque toutes accumuler des choses dont elles n’ont plus l’usage. Ce détail que peu de gens connaissent, c’est qu’en additionnant ces objets oubliés, on arrive à l’équivalent d’une véritable réserve d’argent immobilisée.
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Un pouvoir d’achat caché que les Français ignorent
L’étude met en avant ce que les auteurs appellent un « pouvoir d’achat caché ». Une expression qui résume bien la situation : l’argent ne manque pas forcément, il est simplement mal réparti, immobilisé sous forme d’objets qui prennent la poussière.
Selon le sondage, 86 % des répondants déclarent posséder des biens qui ne leur servent plus. Ce phénomène traverse toutes les catégories de la population, aussi bien les jeunes actifs que les retraités, les familles aisées que les foyers les plus modestes. Même parmi ces derniers, trois personnes sur quatre admettent conserver des objets inutilisés.
Ce constat est frappant : alors que certains coupent dans chaque dépense pour finir le mois, une partie de leur budget dort littéralement sur une étagère. Mais saviez-vous que, lorsque l’on met des chiffres derrière cette accumulation, le montant devient loin d’être anecdotique ?
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Qui sont ces objets qui dorment au fond des placards ?
Interrogés plus précisément, une partie des sondés parvient à estimer le volume de ce qu’ils n’utilisent plus. Parmi eux, 35 % disent posséder entre 5 et 10 biens devenus superflus. 21 % montent entre 11 et 29 objets, et 20 % reconnaissent en stocker plus d’une trentaine. En moyenne, cela représente 19 articles qui pourraient quitter le domicile sans vraiment manquer à personne.
Dans le détail, ce sont surtout des vêtements et des livres qui reviennent le plus souvent. Les armoires débordent de pièces trop petites, démodées ou simplement délaissées. Les bibliothèques, elles, affichent des rangées de romans déjà lus ou d’albums pour enfants qui ne sont plus ouverts.
La décoration intérieure figure aussi en bonne place : cadres, bibelots, luminaires, petits meubles… Autant d’éléments achetés sur un coup de cœur, déplacés, remplacés, puis finalement remisés. Les jouets, eux, s’accumulent au fil des anniversaires et des fêtes. Entre les peluches, les jeux de société et les figurines, nombre de foyers se retrouvent avec une vraie réserve de jeux et jouets qui ne sortent plus des caisses.
Pris un par un, ces biens semblent anodins. Mais rassemblés, ils forment un stock considérable, surtout quand on se rappelle que ce phénomène concerne la grande majorité des ménages.
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Pourquoi on ne les vend pas déjà ?
Si ces objets ont encore une valeur, pourquoi ne sont-ils pas déjà partis depuis longtemps ? Le sondage pointe plusieurs freins très concrets qui expliquent pourquoi ce tri de la maison n’est pas systématiquement accompagné d’une mise en vente.
Pour les moins de 50 ans, souvent en activité, c’est d’abord le manque de temps qui est évoqué. Photographier les produits, rédiger les annonces, répondre aux messages, organiser les remises en main propre… Beaucoup redoutent une démarche trop chronophage pour un gain jugé incertain. Certains craignent aussi que le prix obtenu soit dérisoire, au point de ne pas « valoir le coup ».
Chez les seniors, un autre frein revient régulièrement : la peur de la complexité des plateformes de revente. Créer un compte, gérer les options, comprendre le fonctionnement des envois ou des paiements en ligne… L’univers des sites de seconde main peut sembler intimidant à ceux qui ne sont pas à l’aise avec le numérique.
À cela s’ajoute une dimension plus intime : l’attache sentimentale. Certains objets rappellent un moment de vie, une personne, une étape particulière. Même s’ils ne sont plus utilisés, il n’est pas toujours évident de s’en séparer, et ce lien affectif retient parfois des choses qui pourraient pourtant être facilement cédées.
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Résultat, seuls 17 % des sondés déclarent avoir spontanément le réflexe de la mise en vente en ligne lorsqu’ils n’ont plus besoin d’un bien. La majorité se contente de stocker, de déplacer d’une pièce à l’autre ou de reléguer au grenier.
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Des outils qui simplifient la vente d’occasion
Pendant ce temps, le marché de la seconde main continue pourtant d’exploser en France. Des plateformes comme leboncoin se sont imposées dans le quotidien des consommateurs, aussi bien pour acheter que pour revendre. Elles multiplient les options pour rassurer les particuliers et leur faire gagner du temps.
Sur leboncoin, par exemple, une aide à la fixation du prix est désormais proposée. Un outil précieux quand on sait que 16 % des répondants craignent de se tromper de tarif, que ce soit en affichant un montant trop élevé qui fera fuir les acheteurs ou trop bas qui donnera l’impression de brader.
Les vendeurs occasionnels disposent aussi de services d’accompagnement pour l’envoi de colis, le paiement sécurisé ou la mise en avant des annonces. Et d’autres acteurs, spécialisés sur des niches comme les vêtements ou les jouets, complètent l’offre avec des interfaces de plus en plus simples.
Ce que beaucoup ignorent encore, c’est que certaines périodes de l’année sont particulièrement favorables pour passer à l’action. À l’approche de Noël, par exemple, certaines catégories d’objets deviennent de véritables valeurs sûres.
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Comment transformer ce stock en plus de 300 euros ?
Le communiqué de leboncoin rappelle qu’à l’approche des fêtes, certaines familles recherchent précisément des livres d’occasion, des jeux et jouets ou des articles de bricolage pour offrir ou s’équiper à moindre coût. Ce sont justement les catégories qui ressortent le plus souvent parmi les biens qui dorment chez les sondés.
En les mettant en ligne maintenant, les chances de vendre rapidement augmentent fortement. C’est d’autant plus intéressant que, selon les estimations du sondage, l’ensemble de ces objets pourrait rapporter en moyenne 320 euros par personne interrogée. Et pour 20 % d’entre eux, le gain potentiel dépasserait même les 500 euros.
Autrement dit, plus de 300 euros sont déjà disponibles dans de nombreux foyers, sans qu’il soit nécessaire de travailler davantage ou de prendre le moindre risque financier. Il suffit de faire un vrai tri, de cibler ce qui n’est plus utilisé et de publier des annonces soignées sur les bonnes plateformes.
Comme le résume le directeur marketing et communication de la plateforme, la période actuelle est idéale pour se lancer : davantage d’acheteurs connectés, des envies de cadeaux moins chers, et des maisons qui ont besoin d’être désencombrées avant la nouvelle année. En quelques soirées consacrées à photographier, décrire et mettre en ligne ces biens, ce budget de fin d’année peut donc être largement soulagé.
La « somme cachée » chez vous n’est donc pas un mythe : elle correspond très concrètement à ces 19 objets en moyenne qui dorment au fond des placards et que des milliers d’acheteurs potentiels seraient prêts à payer, permettant ainsi, pour une grande partie des Français, de récupérer autour de 320 euros sans même avoir à quitter leur domicile