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Ce simple réglage WiFi sur votre smartphone peut vous éviter de gros ennuis dehors

Publié par Killian Ravon le 07 Déc 2025 à 14:33

En cette fin d’année 2025, nos téléphones ne nous quittent plus, même pour une simple course à pied. Pourtant, derrière les réseaux sans fil que l’on croise partout se cachent de vrais pièges pour vos données personnelles.

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Jeune homme dans la rue désactivant le WiFi de son smartphone devant un panneau “Public WiFi” pour protéger ses données.
Couper le WiFi public, un réflexe simple qui peut sauver la vie privée de votre smartphone.

Un geste discret sur votre smartphone. Souvent oublié au moment de quitter la maison, peut pourtant renforcer nettement votre sécurité numérique.

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Homme d’affaires utilisant son smartphone dans un environnement professionnel, symbole de connexion permanente et d’exposition potentielle de ses données en déplacement.
« Même en plein rendez-vous pro, le WiFi mal sécurisé peut transformer votre téléphone en cible idéale. »
Crédit : Pixabay / ThorstenF
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Un réflexe de sécurité que l’on sous-estime chaque jour

Dans un monde où l’on se connecte partout, tout le temps, on finit par considérer le WiFi public comme un service banal. Presque aussi inoffensif qu’une prise électrique dans un café. On se connecte pour regarder une vidéo, envoyer quelques messages ou vérifier ses mails. Sans vraiment se demander par où transitent ces informations.

Pourtant, chaque connexion ouverte est une occasion rêvée pour des cybercriminels à l’affût. Ils savent que nos smartphones concentrent aujourd’hui photos privées, conversations, identifiants, mais aussi parfois données bancaires ou portefeuille crypto. C’est précisément cette abondance de données qui rend nos appareils si attractifs pour eux.

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Le paradoxe, c’est que le danger ne vient pas seulement des sites que vous visitez. Mais du simple fait de laisser votre réseau WiFi activé partout où vous allez. Ce détail anodin transforme parfois votre téléphone en cible facile, sans que vous ne vous en rendiez compte.

Ordinateur portable et smartphone connectés sur un bureau lumineux, illustrant le travail à distance et les risques liés aux réseaux WiFi partagés à la maison ou en déplacement.
« Télétravail ou nomadisme : la frontière entre WiFi domestique et réseau public est parfois plus floue qu’on ne le croit. »
Crédit : Pixabay / arthur_bowers

Pourquoi les réseaux WiFi publics sont si risqués

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La plupart des réseaux gratuits que l’on trouve dans les cafés, hôtels, gares ou centres commerciaux ne sont pas configurés pour offrir une protection maximale. Leur objectif premier est de fournir un accès à Internet, pas de sécuriser vos données personnelles. Résultat : vos échanges peuvent, dans certains cas, être visibles ou interceptés.

Sur ce type de connexion, un pirate peut observer le trafic qui transite sur le réseau. Ce n’est pas forcément spectaculaire. Il ne « voit » pas toujours votre écran, mais il peut analyser ce qui circule. Entre votre appareil et les sites que vous consultez. Si certaines informations ne sont pas correctement chiffrées, elles deviennent beaucoup plus accessibles.

Ce qu’on oublie souvent, c’est que vous n’êtes pas le seul connecté sur ce WiFi public. Dans une gare, un aéroport ou un restaurant, des dizaines de personnes partagent le même réseau. Il suffit qu’un seul individu mal intentionné s’y trouve pour que la situation devienne problématique. Surtout si votre téléphone multiplie les connexions sans que vous vous en rendiez compte.

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L’attaque man-in-the-middle, quand un intrus s’invite dans la conversation

Parmi les techniques exploitées sur ces réseaux figure l’attaque man-in-the-middle, littéralement « attaque de l’homme du milieu ». Concrètement, un pirate parvient à se placer entre vous et le service auquel vous pensez être connecté. Vous croyez échanger directement avec un site, une application ou un serveur, mais un intrus s’intercale silencieusement dans la communication.

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Dans ce scénario, il peut écouter, modifier ou rediriger les données qui transitent. Vous chargez une page, vous saisissez un identifiant, vous validez un formulaire : toutes ces actions peuvent devenir autant d’occasions pour un attaquant de récupérer des fragments d’informations. Vous n’avez aucun message d’erreur, aucune alerte, tout semble fonctionner normalement.

Ce type d’attaque est particulièrement redoutable sur les réseaux peu ou mal chiffrés. Le pirate n’a pas besoin d’entrer physiquement dans votre téléphone : il exploite simplement le passage de vos données dans les airs, entre votre appareil et le point d’accès. C’est précisément pour cela que la prudence s’impose dès que l’on quitte son environnement WiFi habituel.

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Voyageuse dans un aéroport avec son smartphone à la main, attendant l’embarquement tout en restant connectée au WiFi du terminal avant son vol.
« Aéroports et gares figurent parmi les lieux favoris des hackers friands de WiFi gratuit. »
Crédit : Pixabay / JESHOOTS-com
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Faux réseaux, vrais pièges : la ruse des hotspots malveillants

Autre méthode courante : la création de réseaux malveillants. Plutôt que d’attendre que vous rejoigniez un WiFi existant, le pirate installe lui-même un faux point d’accès. Il lui donne un nom rassurant, très proche de celui du réseau officiel d’un lieu fréquenté, par exemple l’aéroport, un hôtel ou un centre commercial.

Lorsque vous cherchez rapidement un réseau pour vous connecter, vous voyez apparaître ce SSID familier et vous cliquez dessus sans trop y réfléchir. À partir de là, l’attaquant se retrouve idéalement placé pour intercepter une partie de votre trafic. Les sites que vous visitez, vos identifiants, vos données de carte bancaire ou même vos messages peuvent alors transiter par son dispositif.

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Ce qui rend ces réseaux malveillants particulièrement efficaces, c’est leur apparente normalité. Le signal est bon, la connexion fonctionne, aucune alerte ne s’affiche. On a l’impression d’être sur un WiFi classique, alors qu’en coulisses, quelqu’un observe et collecte tout ce qui l’intéresse sur votre activité en ligne.

La connexion automatique, cet allié qui peut se retourner contre vous

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Par souci de confort, les smartphones modernes sont conçus pour se reconnecter dès que possible aux réseaux déjà connus. Cette connexion automatique évite d’avoir à retaper un mot de passe dans un café où l’on a ses habitudes, ou à chaque fois que l’on rentre chez soi. Sur le papier, c’est une fonction bien pratique.

Mais ce confort a un revers. En se contentant de reconnaître le nom du réseau, votre téléphone peut tenter de se connecter à n’importe quel point d’accès qui utilise le même nom, sans vérifier qu’il s’agit bien du routeur que vous connaissez. Si un pirate recrée un faux réseau avec le même SSID qu’un WiFi auquel vous vous êtes déjà connecté, votre appareil peut tenter de s’y joindre sans que vous ne validiez quoi que ce soit.

C’est là que la connexion automatique devient un véritable risque : vous pensez simplement marcher dans la rue avec votre smartphone en poche, mais celui-ci peut, à votre insu, se raccrocher à des réseaux qui ne sont pas les vôtres. Vous ne voyez parfois même pas l’icône s’afficher ; pourtant, la porte est grande ouverte à des échanges que vous n’avez pas choisis.

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Smartphone posé devant un écran affichant un cadenas numérique, représentant l’usage d’un VPN pour protéger ses données personnelles sur un réseau WiFi public.
« Un VPN chiffe vos échanges et limite ce que les pirates peuvent voir sur les réseaux ouverts. »
Crédit : Pixabay / StefanCoders

Les bons réflexes pour limiter les dégâts sur les réseaux ouverts

Bien sûr, le WiFi public reste tentant pour éviter de consommer son forfait 4G ou 5G, surtout pour les vidéos, le téléchargement ou les mises à jour volumineuses. Il n’est pas toujours réaliste de ne jamais l’utiliser. Mais quelques réflexes simples permettent de réduire sensiblement les risques, même sans devenir expert en cybersécurité.

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Premier réflexe : désactiver la connexion automatique dès que possible. Sur de nombreux téléphones, il suffit d’ouvrir les paramètres WiFi, de sélectionner le réseau concerné et de décocher l’option qui permet de s’y connecter automatiquement. Ainsi, c’est vous qui décidez à chaque fois, au lieu de laisser l’appareil agir seul.

Autre prudence utile : limiter ce que l’on fait sur ces réseaux. Lorsque vous êtes connecté à un WiFi gratuit, évitez autant que possible les opérations sensibles. La consultation de votre banque, l’accès à vos principaux comptes en ligne ou la gestion de vos portefeuilles crypto sont autant d’actions à privilégier sur un environnement que vous maîtrisez davantage.

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Pourquoi un VPN change la donne sur un réseau public

Pour ajouter une couche de protection, l’une des solutions les plus efficaces reste l’utilisation d’un VPN. Un Virtual Private Network crée un tunnel chiffré entre votre appareil et un serveur distant. Concrètement, cela signifie que les données qui quittent votre téléphone sont brouillées et illisibles pour un observateur qui tenterait de les intercepter sur le réseau.

Même si le WiFi utilisé n’est pas parfaitement sécurisé, le VPN empêche un pirate de comprendre ce qui transite entre vous et les sites consultés, à moins de disposer de la clé de déchiffrement. Vos informations restent encapsulées dans un flux chiffré, beaucoup moins exploitable pour un attaquant.

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Ce n’est pas une baguette magique, mais si vous utilisez régulièrement des points d’accès gratuits dans les transports, les hôtels ou les espaces de travail partagés, ce type de service constitue un solide filet de sécurité. Il réduit largement la quantité de données lisibles en clair par un tiers, même sur un réseau que vous ne contrôlez pas.

Sites sensibles, mots de passe et navigation : ce qu’il vaut mieux éviter

Même avec un VPN, la prudence reste de mise lorsque l’on se trouve sur un réseau partagé. Un bon réflexe consiste à repousser certaines actions à plus tard, lorsque vous êtes de retour sur une connexion de confiance, par exemple chez vous ou via votre propre connexion mobile.

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Les sites qui demandent un identifiant et un mot de passe, comme les réseaux sociaux, les services de messagerie, les plateformes bancaires ou certains espaces professionnels, sont particulièrement critiques. Les pirates savent que beaucoup d’utilisateurs réutilisent les mêmes codes sur plusieurs services. Accéder à un seul compte peut parfois suffire à ouvrir la porte à bien d’autres.

Tant que vous êtes obligés d’emprunter un WiFi public, mieux vaut donc limiter l’usage à des consultations non sensibles : lecture d’actualités, vidéos sans connexion de compte, recherche d’itinéraires, par exemple. Dès que des informations personnelles ou financières entrent en jeu, attendre un environnement plus sûr reste un choix beaucoup plus raisonnable.

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HTTPS et mises à jour : les autres remparts à ne pas négliger

Lorsque vous vous connectez à un site, la présence du protocole HTTPS est un signal important. Il indique que la communication entre votre navigateur et le serveur est chiffrée. L’URL doit commencer par « https:// » et non « http:// ». Sur un réseau non sécurisé, cette couche supplémentaire réduit les possibilités de lecture directe de vos données par un tiers.

Autre élément crucial : garder vos applications à jour. Les mises à jour corrigent régulièrement des failles découvertes dans des versions précédentes. Ces vulnérabilités peuvent être exploitées par des cybercriminels pour installer des malwares, détourner des fonctions de votre téléphone ou accéder à des zones qu’ils ne devraient pas voir.

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Activer les mises à jour automatiques dans les réglages de l’App Store ou du Google Play Store permet de réduire le temps pendant lequel votre appareil reste exposé à une faille connue. C’est un réflexe discret, mais qui ferme de nombreuses portes potentielles aux attaquants, sans que vous ayez besoin d’intervenir à chaque fois manuellement.

Illustration d’un réseau virtuel privé avec symboles WiFi, évoquant la protection du trafic internet face aux cyberattaques sur les hotspots publics.
« Réseau public, protection privée : le VPN agit comme un tunnel chiffré au milieu du WiFi. »
Crédit : Pixabay / StefanCoders

Le geste radical qui coupe l’herbe sous le pied aux pirates

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Toutes ces précautions sont utiles, mais il existe une mesure encore plus simple, qui supprime d’un coup une grande partie du problème : couper totalement le WiFi de votre téléphone lorsque vous sortez de chez vous. Tant que cette fonction reste désactivée, votre appareil ne cherche plus à se connecter aux réseaux environnants, qu’ils soient légitimes ou non.

En désactivant le WiFi, vous empêchez votre smartphone de se raccrocher à un point d’accès inconnu, d’être dupé par un hotspot piégé ou de tenter une connexion automatique sur un réseau WiFi qui n’est pas le vôtre. Vous reprenez le contrôle sur la façon dont il va accéder à Internet, au lieu de laisser ce choix à un environnement parfois peu fiable.

Dans ce cas, vous pouvez privilégier votre forfait mobile classique, ou, mieux encore, activer un hotspot sécurisé directement depuis votre téléphone. Votre appareil devient alors son propre point d’accès, protégé par un mot de passe robuste que vous choisissez vous-même. C’est cette pratique, pourtant encore rare en 2025, qui permet véritablement de comprendre pourquoi il est si fortement recommandé de désactiver le WiFi de votre smartphone dès que vous

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