Blague du jour : Le dîner économique, une réforme servie à petites cuillères
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Un ministre décide d’organiser un dîner de gala pour vanter les mérites de la dernière réforme économique. Il invite des économistes, des entrepreneurs, et bien sûr, quelques journalistes influents.
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Le jour J, tout le monde arrive dans une salle somptueuse. Le ministre, tout fier, prend la parole : « Mesdames et messieurs, ce soir nous fêtons une réforme historique qui va transformer notre économie ! Pour cela, j’ai préparé un repas à l’image de nos ambitions. »
L’entrée arrive. C’est un petit amuse-bouche minimaliste. Un journaliste s’exclame : « Mais… c’est tout ? C’est léger, non ? » Le ministre sourit : « C’est une mise en bouche symbolique. Un avant-goût de ce que sera notre croissance dans un premier temps : modeste, mais prometteuse. Patience, les choses sérieuses arrivent ! »
Le plat principal arrive enfin : une assiette magnifiquement dressée, mais avec une toute petite portion de viande et quelques légumes clairsemés. Un économiste le remarque et demande : « Vous êtes sûr que ça va nous rassasier, Monsieur le ministre ? » Le ministre répond, confiant : « Absolument ! C’est une stratégie de rationalisation des ressources, comme dans notre réforme. On mise sur la qualité plutôt que la quantité. Tout est optimisé, ne vous inquiétez pas. »
Les convives commencent à froncer les sourcils. Mais le ministre continue avec enthousiasme : « La révolution est en marche ! »
Arrive enfin le dessert. Le serveur pose devant chaque invité… une petite cuillère. Juste une cuillère. Pas de gâteau, rien. L’un des entrepreneurs, surpris, demande : « C’est une plaisanterie, n’est-ce pas ? Où est le dessert ? » Le ministre éclate de rire : « Mes amis, voilà la clé de notre réforme ! Vous ne l’avez pas encore compris ? Le dessert est à venir… mais dans cinq ans, avec les résultats de la réforme ! En attendant, on vous donne juste les outils pour patienter. »
Moralité : dans les réformes économiques, comme dans les dîners, il faut parfois savoir digérer l’attente… sans se remplir l’estomac tout de suite !